Lorsque le patronat trouvait normal de faire travailler les enfants dans les verreries
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Terrains de luttes : "Le projet de loi dit faussement « Travail », présenté le 17 mars
2016 par le gouvernement de gauche du patronat, comporte de très
nombreux reculs sociaux et des attaques contre les droits des
travailleurs et travailleuses. Parmi les reculs que ce projet de loi,
dans sa première version, voulait imposer, il y avait un point qui
concernait le travail des apprentis, donc notamment de personnes
mineures. Il était en particulier prévu que les apprentis pourraient
travailler dix heures par jour et jusqu’à quarante heures par semaine
sans que les patrons aient besoin de demander des autorisations
administratives préalables. Si cette disposition a finalement été
retirée d’un projet de loi qui reste en lui-même inacceptable, cela aura
au moins permis de rappeler qu’en France, au début du XXI
e siècle,
il y a des milliers de personnes mineures qui travaillent. Si, en
principe, les adolescents ne peuvent pas travailler avant seize ans,
cela peut commencer dès quinze ans dans le cadre de l’apprentissage. De
plus, à côté de ce travail encadré légalement, il y a tout le travail
non déclaré ou faussement déclaré, qui voit des milliers d’adolescents
travailler, souvent pour aider leurs familles ou des proches.
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