Au Swaziland, pays frontalier de l’Afrique du Sud, c’est dans un climat tendu que se préparait, pour ce 21 janvier, la Journée de la jeunesse. Cette manifestation déjà traditionellement marquée par de violentes répressions policières tombe en plein procès politique. Dans cette monarchie absolue, qui vit sous le régime de l’état d’urgence depuis 1973, tout parti politique est toujours interdit, les arrestations d’opposants et les tortures sont fréquentes et mènent parfois à la mort. Sans parler de l’exil forcé, de la déportation d’opposants.
Un mouvement d’opposition grandit et s’organise principalement depuis l’Afrique du Sud. Ainsi, 16 militants du PUDEMO, le People’s United Democratic Movement (Mouvement démocratique uni du peuple) sont accusés de haute trahison et de tentative de meurtre pour avoir, semble-t-il, lancé, l’année dernière, des cocktails Molotov contre des tribunaux et le domicile de différentes personnalités au pouvoir.
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A voix autre