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Environnement. Le parc national, nouvellement créé, privilégie les orpailleurs aux populations.
En Guyane, l'or mieux protégé que les Indiens
Commentaires :
takpi |
Un parc pour mieux coloniserDimanche 11 et lundi 12 mars, les Indiens manifestent à Cayenne. La ministre Nelly OLIN les fuit, et préfère partir de Cayenne à Kourou pour assister à un tir de fusée Ariane... Photos sur le site www.blada.com Sur ce site remonter en arrière cette page d´actualité dite "jodla" pour voir comment on se moque des Indiens, et voir aussi la rubrique "chroniques" celle de février = déni de démocratie..." sur la réunion de Indiens le 10 février à Kourou, et les communiqués de nombreuses asso de protec de la nature... En plus, ce parc servira à imposer la présence de touristes chez les Indiens. L´idée de l´Etat est de profiter de ce parc pour rapidement moderniser le mode de vie des Indiens et les intégrer à l´économie monétaire, en faire des producteurs à la chaîne d´artisanat, et leur apprendre à pratiquer une agriculture plus intensive, pour avoir des excédents et nourrir les touristes ... Bref, un parc qui programme l´ethnocide. Répondre à ce commentaire
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takpi 13-03-07
à 17:40 |
Re: Un parc pour mieux coloniserréaction des Indiens au refus de la ministre OLIN de rencontrer leur délégation source = page d´accueil Jodla du mardi 13 mars sur www.blada.com Infos citoyennesCommuniqué du Collectif de soutien aux Amérindiens du Haut-Maroni13/03/07 Malgré une demande officielle d’audience avec la ministre de l’écologie et du développement durable formulée deux jours à l’avance auprès de la préfecture, le collectif de soutien aux Amérindiens du Haut Maroni, pourtant enrichi de la présence de l’autorité suprême des Wayana Gran Man Aïmaïpoti Touenké en personne, ne fut reçu que par un simple attaché parlementaire, accompagné du directeur de cabinet du préfet et ceci avec une heure trente de retard sur l’horaire prévu. La seule excuse de la Préfecture étant qu’ils n’ont reçu le mail qu’aujourd’hui … à quoi bon les nouveaux moyens technologiques !!! La délégation, composée du Grand Man et de deux chefs coutumiers wayana, de Brigitte Wingaarde et de Jean-Paul Ferreira, Maire de la commune d’Awala-Yalimapo et conseiller régional, de Philippe Aquila, Alexis Tiouka et Kumale Pleike, était venue réaffirmer la position officielle du Peuple Wayana. Elle a dû supporter une fois encore un discours jacobin, centralisateur, stéréotypé, formaté, promettant monts et merveilles à coup de millions d’€uro sans prendre en compte la dimension humaine et la notion de peuple autochtone. La ministre a fait savoir qu’elle prévoyait une rencontre avec les chefs coutumiers wayana à Elahe mardi … Pourquoi donc alors que ceux-ci étaient présents à Cayenne jusqu’à lundi, justement pour la rencontrer ! L’état continue à mépriser et à bafouer nos revendications les plus élémentaires. De notre côté nous continuerons donc à revendiquer nos droits : création d’une commune wayana, maintien de l’arrêté préfectoral de 1970, révision du zonage du parc amazonien, et rétrocession du foncier aux Amérindiens. Cette revendication a pris la forme d’une requête déposée par le Gran Man auprès de l’attaché de la ministre.
A l'occasion de l'enquête publique relative à la création du Parc national amazonien de Guyane, les amérindiens Wayana et Teko du Haut Maroni ont exprimé dans leur pétition un refus motivé. Tout au long des travaux de préparation du projet, les Communautés amérindiennes ont souhaité être protégées du fléau de l'orpaillage. Au regard du contexte terrible que vous connaissez et que vivent ces citoyens depuis plusieurs années, la meilleure des réponses aurait été de délimiter le coeur de Parc à proximité de leurs lieux de vie, conformément à leur demande. Nous signalons à votre attention que la requête de ces populations a été rapportée par MM. Les Commissaires-enquêteurs, qui ont suggéré d'y donner droit. Tout au contraire, dans le zonage finalement retenu par l'administration, les limites de la zone coeur de parc se situent à grande distance des lieux de vie et d'activité. Les villages se trouvent ainsi dans des espaces non protégés, où vous le savez, l'orpaillage pourrait bien être légalisé. Nous vous interpellons également sur les incertitudes concernant les mutations que ne manquera de provoquer l'ouverture du Parc sur les sociétés traditionnelles, alors qu'il est évident que ces sociétés ne sont pas préparées à la mise en concurrence économique et culturelle qui va inévitablement s'établir dans un avenir proche. On n'a jamais abordé la question de la propriété foncière (les amérindiens ne sont pas propriétaires de leurs terres), on n'a pas abordé la question de la commune du très Haut Maroni. La pétition des amérindiens Wayanas contient ainsi de nombreuses interrogations, bien au delà de la douloureuse question de l'orpaillage. En prenant cette décision en déni de leurs demandes, l'Etat abandonne de nombreux problèmes aux générations à venir. L'idée de consensus entretenue par l'Etat autour du projet de Parc national est factice : cette décision constitue un déni de solidarité. Elle n'est pas acceptable, car elle conduira à maintenir et aggraver l'insécurité sanitaire, mais également, à long terme l'amertume et le ressentiment. Réunis en Collectif, nous vous demandons de bien vouloir reconsidérer la délimitation des zones de coeur et libre adhésion du Parc amazonien de Guyane, afin de déterminer de meilleures conditions de réalisation, en plein accord avec les populations concernées. Nous souhaitons également que vous apportiez votre appui aux propositions suivantes :
Enfin, nous vous prions instamment d'agir en faveur de l'intensification de la répression de l'orpaillage clandestin. En l'attente nous vous prions d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de nos salutations respectueuses. Brigitte Wyngaarde, porte-parole Répondre à ce commentaire
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à 18:01