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Lettre aux anarchistes
Pouvons-nous ne pas percevoir ni craindre l’avenir qui semble se dessiner, non plus à long mais à court terme, sans pour autant céder aux sirènes du catastrophisme ?
Pourtant, c’est le pire qui s’annonce à la fois imperceptiblement et parfois avec éclat.
Le réchauffement climatique est déjà à l’œuvre et ne peut plus être contesté. D’autres désastres écologiques silencieux, visibles ou pas, s’accumulent au fil des informations qu’on obtient.
Je ne rappelerai donc pas ici tous les méfaits du capitalisme dans sa destruction presque systématique de la nature et ce, au niveau mondial qui ne lui laisse aucune terre lui échapper !
Dans ce constat édifiant et lucide qui pourrait encore nier la question écologique puisque c’est l’avenir même de l’humanité qui est posé ?
Si par le passé, le mouvement anarchiste s’est difficilement relevé des barbaries du 20è siecle exercées par le fascisme brun ou rouge, avec cette question,
il s’agit d’un défi autrement plus capital quant aux conséquences qu’elle pourrait produire.
Pourtant, il semble que la plupart des militants anarchistes font comme si cette question n’était toujours pas importante, incontournable ni essentielle, en s’entêtant à n’y voir qu’une préoccupation de bobos quand ce n’est pas pour certains une dérive à forte potentialité fasciste !
Alors que la question écologique s’impose au niveau planétaire, chaque mouvement libertaire continue à s’activer dans un cadre national selon des types d’intervention datant le plus souvent du siècle passé. A savoir pour les uns, l’activité syndicale et pour les autres des interventions culturelles ou plus spécifiques ou encore pour une minorité l’insurrectionalisme. Mais en gros, avec un message non pas identique mais très proche de celui du siècle passé ! Avec comme référence le prolétariat ou l’individu comme sujet révolutionnaire. Certes les archétypes que furent l’anarchosyndicalisme, le communisme libertaire ou l’individualisme ont perdu beaucoup de leur pertinence mais ils continuent aujourd’hui encore à inscrire et à modeler l’activité d’un grand nombre de militants.
En majorité, les anarchistes pensent toujours que seule la lutte de classe s’exerçant sur le terrain économique, c’est-à-dire les entreprises, presque exclusivement pour certains, est susceptible de changement et regardent donc l’écologie avec dédain.
Pourtant à partir des questions écologiques, on peut interroger le modèle de developpement et de production et donc, de la place de l’économie, de sa finalité dans nos sociétés. Comme dans les années 70, on peut dire « on arrête tout, on refléchit » mais pas de façon utopique, joyeuse et festive de cette époque comme une invitation à rêver mais par necéssité et urgence.

Une révolution copernicienne

Avec cette lettre, je n’ai nulle intention de décliner une révision de l’anarchisme ni de prendre une position définitive sur un choix unique d’intervention militante
En revanche mon but est très clair !
Il s’agit d’interpeller l’ensemble du mouvement anarchiste sur la question écologique .
J’écris donc cette lettre, en toute modestie mais avec conviction, pour convaincre les camarades à s’y investir massivement et avec ampleur. A l’instar de Pelloutier qui dans sa fameuse lettre aux anarchistes invitait les compagnons à rejoindre les syndicats.
Mais ce choix relevait pour finir, d’une tactique ou d’une stratégie, sans pour autant être définitif et partagé par l’ensemble des militants comme le montrèrent les débats autour de cette question pendant le congrès d’Amsterdam de 1907. Aujourd’hui il se poursuit encore…
Mais pour l’écologie, je crains fort qu’il ne s’agisse plus d’un choix mais bien d’une obligation impérative, de reprendre à notre compte cette question.
Si un nombre important de camarades participèrent au début du mouvement écologique, les plus nombreux - dans ceux qui ont continué l’aventure - sont aujourd’hui perdus pour nous, car ils se sont ralliés définitivement au principe partidaire et parlementaire en abandonnant la pratique de l’action directe.
Bien évidemment ma proposition, ce n’est pas un appel à rejoindre les Verts qui avec le temps en cédant aux sirènes du parlementarisme et du soi-disant réalisme, est devenu un parti semblable aux autres où se déchirent des personnalités ambitieuses, sans relief, mais surtout avides de place ministérielle et qui se prêtent avec facilité aux compromissions et aux marchandages électoraux. Nous sommes loin, très loin des débordements libertaires du début.
Oublions-les…Fort heureusement l’écologie n’est pas une marque déposée et faisons de cette revendication, l’enjeu du 21e siècle, un combat anticapitaliste et anti-étatique.
Nous devons le faire maintenant car la bataille a déjà commencé et son territoire d’intervention est mondial, la pollution n’ayant pas de frontière infranchissable !

Déjà boire, respirer ou manger est source de danger et même potentiellement de mort! L’empoisonnement du vivant par des particules chimiques dangereuses est général et établi.
Il est même peut-être déjà trop tard pour inverser des tendances déjà actives depuis trop longtemps !
Entre l’effrondement de la civilisation ou le renforcement totalitaire, qui deviennent des scénarios possibles, il n’y aura pas de juste milieu ou même de moindre mal !
Mais laissons la résignation à d’autres et engageons-nous maintenant, amplement avec conviction et désintérêt car c’est urgent !
L’écologie que nous proposons de défendre, c’est celle que nous avons connue au début de son apparition lorsque celle-ci faisait partie de la contestation générale à la suite de mai 68.
D’ailleurs beaucoup d’entre nous participèrent à ses premières mobilisations, contre le nucléaire mais pas seulement. Nous étions partout, là où il y avait des raisons de contester et de dénoncer.
Il ne s’agit donc pas pour nous d’une volonté de récupération mais plutôt d’un retour sur un terrain qu’on n’aurait jamais dû abandonner.

La question sociale est au cœur de l’anarchisme depuis sa création historique comme mouvement distinct. Mais la pensée anarchiste par ses interrogations, qui ne lui laissent rien d’étranger aux questions du rapport de l’homme avec son milieu et la nature, peut donc en toute logique rencontrer, sinon accompagner avec bonheur, la question écologique. Pour cela, et même si nous pouvons chercher et trouver des éléments précurseurs chez certains auteurs anarchistes célèbres, sans même évoquer l’un des plus connus : Murray Bookchin, son acuité seule est déjà suffisante pour nous interpeler et nous impliquer.
Dès à présent, tout en poursuivant certaines interrogations, on peut s’investir au quotidien et durablement dans l’intervention militante de l’écologie sociale. D’ailleurs, des camarades sont déjà à l’oeuvre ici et maintenant, frontalement comme à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes, ou plus discrètement à travers des initiatives locales, parfois sans lendemain, mais aussi inscrites sur la longue durée.
A mon avis, le terrain de l’écologie est particulièrement propice à la militance anarchiste. D’abord, en nous faisant descendre des cimes ou des spéculations nébuleuses pour nous faire affronter la réalité quotidienne des pollutions, celle des désastres industriels ou des projets dangereux pour l’environnement.
Comme le syndicalisme, l’écologie fait appel à une forte dose de principe de réalité. Non pas celui du réalisme assimilé au cynisme, mais celui qui permet de se coltiner avec les difficultés et les problèmes, et cela en pleine lumière. Visible par tous, la lutte écologique doit être acceptée et reprise par les premiers intéressés, ceux et celles qui subissent en premier les préjudices, avec si possible leur participation pleine et entière.
Cette participation directe de tous sur un modèle d’auto-organisation relève d’un mode anarchiste de lutte. Les grandes luttes à caractère écologique d’hier se sont faites de cette manière, elles ne passaient pas par la médiation partidaire. Le terrain de la lutte, là où précisement s’exerçait la pression était essentiel et à la portée de tous.
C’est ce caractère éloigné des joutes verbales du parlementarisme qui nous rapproche nous autres les anarchistes de toutes les luttes écologiques non encore phagocytées, utilisées ou récupérées par les politiques.
Par ailleurs, l’engagement écologiste est vaste, d’une ampleur presque démesurée : il offre à toutes les bonnes volontés de quoi s’investir selon ses compétences, ses affinités et ses centres d’intérêts. A partir de toutes ces luttes, une contre-société pourrait se mettre en place et permettre « une propagande par le fait » au sens d’exemplarité, de démonstration, certes limitée et provisoire, mais apportant ici et maintenant des solutions. Aujourd’hui, de nombreuses personnes, jeunes ou plus âgées, sont à la recherche d’un engagement concret mais ne trouvent pas de quoi satisfaire leur soif de justice et de solidarité. Le mouvement anarchiste gagnerait beaucoup en étant dès à présent plus constructif et alternatif. En proposant et en développant ce type de pratique sociale, le mouvement s’émanciperait de l’image de violence qui lui colle à la peau et qui en partie lui vaut d’être marginalisé. Rien à voir avec une volonté de respectabilité ou de renonciation à ses idéaux, mais le choix de s’implanter socialement et durablement pour un mouvement qui garde encore ses prétentions de changer le monde !
Enfin, dois-je rappeler que l’écologie dont nous parlons n’a rien à voir avec l’expression d’un sentimentalisme ni non plus d’un retour à la terre façon réactionnaire.
Confrontrée sur le terrain, aux dégats du capitalisme dans ses aspects les plus dévastateurs et en s’y opposant, incontestablement et logiquement , l’écologie peut aller plus loin qu’une dénonciation et remettre en question ce système qui génère intrinsèquement la destruction. Bien sûr, certains écolos ne proposent que de limiter ou d’encadrer juridiquement la pollution mais c’est à nous de pousser la contestation jusqu’à son point de rupture.
Notre combat écologiste doit se mener comme le séparatisme ouvrier d’hier et surtout pas à la façon citoyenne qui met l’accent sur le comportement individuel et épargne les responsabilités premières du capitalisme.
Certes au quotidien chacun de nous participe à cette autodestruction mais on ne peut mettre sur le même plan le consommateur lambda et le dirigeant industriel avec des pouvoirs décisionnels et disposant à la fois de moyens importants et qui sévit au niveau national et parfois international.
Cette précision n’est pas pour autant opposée au fait que chacun de nous à son niveau doit se saisir de ses possibilités d’intervenir dès à présent sans attendre des éventuelles dispositions législatives ou des mesures prises par les pouvoirs publics que nous savons par nature à la traine.
C’est pourquoi les vertus de non-collaboration, d’insoumission ou encore de désobéissance nous semblent bien plus indispensables que celles du civisme qui sont souvent réduites aux seules participations électorales.

L’adieu au prolétariat ?

Si hier la participation des anarchistes au mouvement ouvrier n’a pas abouti à la chute du capitalisme, l’alliance avec l’écologie n’est pas non plus une garantie d’y parvenir, mais nous n’avons guère le choix ou alors attendre que cette question s’occupe de nous, mais cela se fera alors à nos dépens.
Il n’y a aucun « Adieu au prolétariat », car nous ne donnons pas à cette classe un rôle messianique, qui suppose que sa libération sera en même temps celle de l’humanité.
Du reste aujourd’hui, la situation sociale pousse les travailleurs sur des positions défensives et pas vraiment révolutionnaires, pour ne pas dire conservatrices !
Comme anarchistes, nous ne laisserons jamais les pauvres, dont doit-on le rappeler nous faisons partie, pas seulement au niveau du cœur mais aussi socialement pour la plupart d’entre nous. Mais nos tâches politiques, aujourd’hui d’une portée historique, doivent impérativement s’inscrire dans une démarche de rupture avec le système capitaliste. Depuis des lustres, nous nous sommes employés à améliorer les conditions sociales, mais finalement, à quoi avons- nous abouti ? Nous avons beau animer des syndicats, des associations et mener des quantités de luttes sans ménager nos efforts avec un désintéressement absolu, et malgré cette militance nous faisons du « sur-place », en étant quasiment invisibles !
Comme anarchistes, nous l’avons dit, nous devons opérer une révolution copernicienne qui modifie notre perspective de la lutte sociale pour ne plus considérer la lutte de type syndicale comme la seule et unique voie qui serait révolutionaire, car de nature anticapitaliste.
Même si une grève garde son caractére subversif et peut produire des changements et des prises de conscience, à commencer chez ceux et celles qui la mènent, elle dépasse rarement l’espace de l’entreprise. Où sont du reste ces luttes à caractère anticapitaliste ? Lip semble définitivement oublié et inconnu des nouvelles générations. Nous sommes loin très loin des revendications remettant en cause l’organisation du travail ou la hiérarchie, que nous jugions exemplaires dans les années 1970. Aujourd’hui, le débat porte essentiellement sur les politiques d’austérité ou pas, dont l’adoption est censée déterminer l’alternative. Triste époque et recul sans précédent !
En fait, trop longtemps, et par opposition au marxisme partidaire, nous avons cru que seul le terrain économique était fondamental pour exercer l’anarchisme militant. Il n’y avait pas de salut autre que celui du mouvement ouvrier et celui de la lutte de classe, en oubliant la dimension politique, qui doit-on le souligner, ne se réduit pas pour nous à la sphère étatique, mais occupe un espace plus général, partout où s’exerce finalement la domination. En sachant depuis les années soixante-dix que l’oppression ne se réduit pas à la figure de l’oppresseur. La question, je vous l’accorde c’est de pouvoir être opérant dans l’ébranlement de l’ordre social, où peut-on le subvertir ? Là où il existe des rapports d’exploitation et de domination, bien sûr. Mais la question, c’est comment se déploie d’abord la résistance puis ensuite comment elle se transforme en alternative.
Comme anarchistes nous restons des activistes apartidaires donc non alignés sur la conquête de l’Etat ni même sur des sièges de députés mais cette non participation à la démocratie dite représentative ne nous réduit pas à la seule contestation qui veut dire l’impuissance pour certains. A la stratégie électorale, nous opposons la rue, c’est-à-dire une opposition en acte, une démocratie réellement participative sur le terrain de la lutte qui peut être multiforme mais pas de type militaire à la mode léniniste car nous savons qu’elle conduit à renforcer l’Etat. La subversion de l’ordre social ne se conjugue pas obligatoirement avec la violence. Pour mettre son emprise en panne, nous pouvons nous réapproprier les expériences riches et inventives des dernières années mais aussi celles historiques du mouvement social international.

A l’échelle humaine, notre satisfaction apparaît non pas médiocre mais insuffisante pour les transformations sociales auxquelles nous aspirons depuis toujours.
Finalement, nous arrivons au constat que le syndicalisme n’est pas révolutionnaire car celui-ci est sans doute trop imbriqué au système et à la production pour ébranler le capitalisme. En se sens, je crois que nous n’avons pas pris suffisamment en compte l’échec de la reconstruction de la CNT en Espagne, dont on n’a tiré jusqu’à aujourd’hui aucune leçon. Je pense de plus en plus que c’est moins les manœuvres déstabilisantes des uns et des autres, des diverses fractions ou encore des provocations - même s’il ne faut pas les ignorer - que l’impossibilité de reproduire quasiment à l’identique, avec un langage sourd, une expérience finalement historique et donc définitivement passée. En clair, l’anarchosyndicalisme d’hier n’était plus conciliable avec un mouvement social et des travailleurs, certes très combatifs, mais pas pour autant révolutionnaires.
Finalement, le prolétariat d’aujourd’hui en Europe a bien plus à perdre que celui d’hier ! A commencer par un bien-être relatif mais bien réel par rapport aux générations précédentes. Entre une hypothétique révolution sociale et sa maison avec voiture, le prolétaire moyen a vite choisi.
Nous sommes des révolutionnaires à ce que nous croyons, sans révolution cela est certain, mais aussi sans classe sociale qui aspire à la faire.
Mais si aujourd’hui nous admettons les limites et finalement l’échec de l’anarchosyndicalisme contemporain, tout n’est pas à jeter. Nous devons garder sa méthodologie de lutte. En effet, l’action directe demeure toujours actuelle et applicable à toutes les luttes.
Bien entendu, la grève générale demeure l’arme par excellence pour paralyser l’économie et tout un pays, mais son mythe révolutionnaire est définitivement mort avec celui du rôle suprême dévolu à la classe ouvrière pour la transformation sociale de la société. L’autogestion des entreprises reste un but mais elle ne peut pas être envisagée sans une réflexion sur les choix de production. Si avenir il y a, et demain tout devient possible, il y aura nécessairement des fermetures et des abandons définitifs d’entreprises polluantes, particulièrement dangereuses pour l’environement et le vivant en général.

Notre arme, c’est-à-dire l’action directe, s’inscrit parfaitement dans la démarche écologique, puisqu’elle s’appuie sur le consentement et la participation pleine et consciente des personnes que la question écologique appelle en toute logique. En accord avec cette méthode, il serait temps d’employer de plus en plus le boycott dont l’utilisation systématique pourrait devenir efficace, exemplaire et redouté des pollueurs et autres industriels criminels de l’environement. On s’étonne que ce mode d’action ne soit pas autant utilisé mais on l’est moins quant on mesure la duplicité des politiques de tout acabit qui préfèrent des citoyens se contentant exclusivement de voter que des personnes se prenant en main et donc agissant directement sans attendre que d’autres le fassent à leur place. Ne pas acheter idiot, ne pas participer à des circuits marchands un peu trop productivistes etc participent d’un agir conscient immédiat qui peut devenir une force d’attaque aussi forte qu’une grève. Finalement, toutes les initiatives individuelles ou collectives de désobéissance sont complémentaires et sont pour nous la démonstration en acte de l’éfficacité de l’action directe.
Les anarchistes n’ont rien à perdre d’un engagement écologique qui se conjugue naturellement avec les interrogations qu’ils posent dans d’autres domaines.
Un engagement important serait décisif pour un renouveau de l’anarchisme. Notre mouvement gagnerait en visibilité et son impact serait sans doute aussi équivalent que lorsqu’il animait le mouvement social à travers le syndicalisme révolutionnaire
Mais attention, l’expérience historique nous avertit qu’il y a parfois des événements qui se produisent en accéléré et nous laissent sans prise.
Nous savons aussi que les dirigeants du monde ne prendront pas les mesures adéquates, surtout quand il serait encore temps comme ils devraient déjà le faire maintenant. Comme les classes dirigeantes d’hier, celles d’aujourd’hui peuvent très bien nous conduire à la catastrophe sans état d’âme comme semble l’indiquer leur inaction présente .

Aujourd’hui, le dilemme entre l’écologie sociale ou la barbarie n’a jamais été aussi cruxial pour l’avenir de l’humanite comme civilisation viable.

Phan-Van Jean-Louis
mars 2015
Ecrit par , à 09:48 dans la rubrique "Pour comprendre".



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