Pour contribuer à combler cette lacune, un livre [1] paru chez L’Insomniaque revient sur la saga des Wobblies – ainsi qu’on nommait ces prolos ricains de toutes origines – qui joignirent leurs forces pour tenter le hold-up du siècle : le sabotage du capitalisme industriel américain dès son émergence, l’abolition de l’esclavage salarié dans le pays même où il était destiné à proclamer urbi et orbi son immanence.
Entre autres faits d’armes, ils se firent d’abord connaître par une virulente campagne pour la liberté de parole au Far-West qui se solda par de nombreuses morts violentes. Puis ils fomentèrent de nombreuses grèves, endeuillées elles aussi par une répression féroce des milices patronales alliées aux forces de police, et organisèrent les journaliers de l’agriculture extensive en Californie et dans le Middle-West.
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