La plate forme sert à tester l’habileté et non les connaissances (nuances) des jeunes dans les métiers en tension, adaptés aux demandes patronales locales. Dans l’Isère, pour l’instant, il y en a 6 comme le bâtiment ou le magasinage.
Le jeune choisit 3 domaines avec son conseiller et s’inscrit pour passer ces fameux tests. Il passe les tests du premier domaine, deux cas de figure :
il échoue, il n’est pas fait pour ce domaine. Après un entretien, il peut passer à un autre domaine.
Il réussit. Et là, tenez-vous bien, il n’a pas le droit d’essayer un autre domaine, puisque dans celui-ci il est apte. Après un entretien, il se voit royalement proposer 3 offres d’emploi dans ce domaine là. Sous peine d’être radié, il est obligé d’y répondre. Un-e brave conseiller-ère peut même téléphoner pour prendre rendez-vous avec l’employeur ! C’est ce qui s’appelle l’accompagnement pour l’ANPE
Bien sûr, ce ne sont pas les conseillers de la plate forme qui radient, ils transmettent simplement le nom du (de la) récalcitrant-e à l’ANPE adéquate. Le nom est également transmis si le jeune ne se présente pas aux tests, sauf absence dûment motivée. On peut imaginer plusieurs buts à ces plates-formes :
Vocation à radiation Vocation à patronat Vocation à entuber Etc
Les jeunes des missions locales ont entre 16 et 26 ans. Que les "adultes" de + de 26 ans ne croient pas avoir échappé à ces plates- formes, il se peut que demain, eux aussi puissent les "utiliser" !
caro