Quotidien anarchiste individualiste
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Les guerres de l’eau du Mexique
Lu sur le Monde libertaire : "Le texte qui
suit traite d’un problème majeur au Mexique, mais aussi dans le reste de
la planète : l’eau. Pénurie d’eau, marchandisation de l’eau… La
question fondamentale étant : « Peut-on privatiser un bien public ? »
L’auteur, Claudi Albertani, nous décrit le processus par lequel le
capitalisme s’est emparé d’une ressource naturelle pour en faire un
produit mercantile, créant la pénurie quand ses intérêts l’exigent. Il
décrit minutieusement la privatisation de ce bien public, comment les
gouvernements (ici celui du Mexique) spollient les populations pour
céder ce bien collectif à des intérêts privés, c’est-à-dire à quelques
multinationales (toujours les mêmes) qui se partagent cette ressource
dans le monde entier. Avec Vivendi, la France n’est d’ailleurs pas la
dernière pour se partager ce gâteau liquide.
Claudio Albertani nous
décrit aussi la résistance à ces sociétés multinationales. Résistance
qui est menée au Mexique principalement par les indigènes qui, pour les
besoins de la cause, ont créé une alliance avec d’autres peuples de tout
le continent américain. Ce texte a été écrit en 2004, mais son
actualité ne se dément pas (malheureusement pour les populations). Il
fait partie d’un ensemble d’autres articles du même auteur, regroupés et
publiés sous le titre Le Miroir du Mexique 1,
ouvrage traitant de différents aspects historiques et actuels du
Mexique, et principalement des luttes et des formes d’organisation des
indigènes du Chiapas, avec l’EZLN (Armée zapatiste de libération
nationale), ou de l’Oaxaca, avec l’Appo (Assemblée populaire des peuples
de l’Oaxaca), sans oublier les luttes dans les villes, notamment les
grèves du syndicat enseignant (SNTE) ou celui de l’énergie électrique
(SME). Un mot encore de l’auteur. Claudio Albertani est italien de
naissance mais s’est installé il y a quarante ans au Mexique. Il est
professeur à l’Académie d’histoire et de société contemporaine à
l’université autonome de Mexico. Grand connaisseur des peuples indigènes
et des mouvements anarchistes, il collabore à de nombreux journaux et
revues, ainsi qu’à des radios libres au Mexique, en Italie et en France.
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