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Commentaires :
thomaslut |
merci + pétition onlineMerci Libertad d'avoir publié ce communiqué. J'ai lancé une pétition à l'adresse suivante : http://www.petitionduweb.com/petition.php?petition=1474 Dans un système démocratique, il devrait en théorie n’y avoir aucun tabou ni aucun préjugé. Chacun devrait pouvoir être libre d’avoir une opinion, pouvoir la formuler, réaliser et diffuser les œuvres de son choix sans être frappé par la censure. Or, ces derniers temps, le politiquement correct s’est imposé comme la norme de référence. Aborder des sujets de société comme la prostitution, la sexualité, la consommation de stupéfiant, ou montrer deux personnes de même sexe est jugé par certains sites comme une atteinte à la dignité humaine, pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes. Sous l’étiquette du « Tout Public », on nous impose une vision réduite du monde qui ne correspond en rien à la diversité des individus qui le compose. De ce fait, ces dernières semaines, de jeunes artistes, ayant eu le courage de leurs opinions se sont vus retirer leurs vidéos de sites de diffusion comme dailymotion. Ce fut le cas de Thomas Slut, ce dimanche 23 mars. Alors qu’il s’apprêtait à publier des extraits de la conférence de presse inhérente aux assises de la prostitution qui se sont tenues le vendredi 21 mars 2008 à Paris, l’ensemble de ces films avaient disparus de son book dailymotion. Sur cette page, il avait publié deux courts-métrages qu’il avait réalisé : « Un autre sexe » et « Bareback Orange », deux films de fictions abordant des questions LGBT. Il avait aussi réalisé différentes émissions aux cotés de Thierry Schaffauser en interviewant différentes personnalités telles que Wendy Delorme (Auteure du roman « Quatrième génération », ed. Grasset), Françoise Gil (Sociologue et Présidente de l’Association « Femmes de droits, droits des femmes), Camille Cabral (Fondatrice de l’association Pastt) ou encore Maîtresse Gilda. Au-delà de cette normativisation de la pensée, il faut aussi dénoncer l’appel à délation qui est organisé sur ce genre de site. En effet, en un seul clic, il est possible à n’importe quel internaute de pouvoir faire censurer un artiste, sans aucun motif, et ce, de manière anonyme. Face au dictat imposé du « politiquement correct», Thomas Slut appelle à la dénonciation des méthodes de confiscation de parole, qui perpétuent une forme d’exclusion et de rejet social. Il n’a pas été le seul à avoir été censuré cette année. Le chanteur compositeur Yiss, mais aussi Gala Fur se sont vus limogés par des sites d’hébergement vidéos. Il faut plus que jamais résister à l’oppression de la pensée unique. En conséquence, nous devons exiger de ces sites qu’ils revoient leurs politique de diffusion, et qu’ils mettent à la disposition des artistes les outils nécessaires à la publication de leurs œuvres sans tabou. Les artistes sont des citoyens à part entière de cette société, et apportent souvent un prisme de pensée vital à la démocratie ; les boycotter est dictatorial. Maintenir un système délatif l’est encore davantage. Répondre à ce commentaire
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à 17:52