Lu sur
A contretemps : "À la question du « pourquoi écrit-on ? » – dont les surréalistes
firent, au début de leur aventure littéraire et existentielle, le sujet
d’une de leurs célèbres enquêtes –, Floréal Cuadrado répond, en lever de
rideau, qu’il l’a surtout fait pour son fils, Élie. « Pour qu’il
comprenne, précise-t-il d’entrée, pourquoi il a souffert ». C’est un
point qu’on ne discutera évidemment pas. Il le dit, et cela nous suffit.
Même si les motifs nous paraissent plus complexes qui l’ont poussé à
tremper sa plume dans l’encre noire de ses « souvenirs turbulents »
d’ancien activiste et illégaliste d’une cause jugée assez exaltante ou
simplement nécessaire pour qu’il lui consacrât tout de même, entre le
début des années 1970 et la fin des années 1980, l’essentiel de son
temps de clandestin.
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