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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Les Confédérations nous ont conconcté leur plan de défaite
Lu sur Indymédia Paris : "En se refusant à lancer un appel immédiat à la grève générale, les Confédrations abandonnent les étudiants, la jeunesse fatiguée et confrontée à une répression policière violente. Une seule journée de grève d'action pro du 28 sert uniquement à donner le change. Le lendemain, la jeunesse se retrouvera encore plus seule à se battre. Face à leur plan de défaite déjà expérimenté en 2003, il ne reste plus qu'à la jeunesse à aller aux portes des entreprises, se passer d'intermédiaires policiers, et s'adresser directement aux salariés. Les manifestations doivent avoir comme point d'arrivée, les grandes entreprises.

Les directions syndicales appellent à une journée d'actions professionnelles uniquement pour le 28. Bravo, engagés, depuis plus d'un mois seules, après une mobilisation de 1,5 millions de personnes, les DIRECTIONS SYNDICALES répondent aux étudiants : "continuez à vous épuiser tout seul, on vous soutiendra dans huit jours, un seul jour, sans appeler à la grève générale. Le lendemain vous serez encore plus seul.3

L'ordre de mobilisation qui flanque la trouille au Medef et au gouvernement, ne l'employons surtout pas.

L'expression est rattachée à des traditions anarcho-révolutionnaires, elle ne souffre d'aucune compromission et s'ouvre le lendemain sur une poursuite éventuelle, sur un élargissement toujours plus puissant jusqu'à l'assimiler à une prise de pouvoir, de facto, dans les entreprises. Elle crée une peur panique chez les patrons et réveillent chez nos exploiteurs des souvenirs cuissants.

Pendant que la jeunesse se bat seule et s'en ramasse plein la gueule, on ne va rien dire quand les directions syndicales nous laissent crever, au nom de l'unité ? Un travailleur est dans le coma, des dizaines d'étudiants ont été arrêté, des centaines ont été tabassés, PAR LES CASSEURS POLICIERS. On doit continuer à les laisser se battre seuls, alors qu'ils n'ont aucun poids économique, alors qu ce sont nos enfants qu'on tabasse parce qu'il refuse d'être livrer à une exploitation sans limite ?

C'est quoi cette unité tiéde, sans saveur, ni couleur, ou les directions syndicales abandonnent les étudiants face à la répression policière et ferme leurs universités.La jeunesse est tabassé, la culture est séquestré, Les étudiants appelent les confédé au secours, et on attend, on les regarde et on programme une journée banale interpro sans lendemain, c'est ignoble.

Jeunesse, il vous faudra exploiter la compromission des dirigeants syndicaux pour aller manifester devant les entreprises (étudiants, chômeurs, précaires) et ainsi appeler directement les salariés (vos parents) à se mettre en grève générale, et mettre en avant leur propres revendications de salariés. Les confédé ont la trouille de la grève générale car elles risquent de détruire le système de parité sociale et de participation syndicale dans la gestion et la finance d'épargne des entreprises.

Il faut le savoir pour comprendre leur position. 80% de leur rentrée financière proviennent des patrons et du gouvernement, et le reste des syndiqués... Villepin et le MEDEF tiennent les partenaires sociaux par les bourses. Villepin n'est pas arrogant, il sait tout simplement qui dépend de lui.

Mais nous jeunesse, personne ne nous tient encore. Quant aux salariés, les confédé ne les tiennent pas non plus. Si nous allons au devant des salariés aux portes des entreprises, grace à notre force en mouvement, notre détermination, nous pouvons les pousser à rentrer en grève générale, ce sont nos parents, notre défaite sera très vite leur défaite, s'il nous abandonne. Le code du travail et les statuts sauteront les uns après les autres, au nom de la compétitivité, pour nous balancer un contrat unique avec un salaire unique, le smic comme salaire maximum ! Voilà ce que nous devons aller leur dire. Ce n'est pas facile, on n'a pas l'habitude, c'est tout à fait vrai, mais continuer sans mettre toutes nos forces pour mobiliser très vitel les salariés dans une grève générale, nous entraînera infailliblement à nous épuiser dans le vide de nos manifestations etudiantes et à défaite comme celle organisés par les centrales en 2003 (y compris la FSU)

Un appel interprofessionnel à la grève n'a rien à voir dans ses conséquences DYNAMIQUES avec un appel à la Grève Générale.

Thibaud et les autres se gardent bien de parler de Grève Générale. Dans une situation ou les forces sociales sont mobilisées, les mots ont un impact énorme. Une journée interpro de grève participe des défilés militants programmés ou chaque syndicat dans sa localité ou dans son entrerprise décide si la mobilisation est suivie d'une grève ou pas, voire d'un débrayage de 3 heures. C'est une action ordinaire dans une situation ordinaire qui n'engage à rien ! Le lendemain, les travailleurs reprennent le travail et se comptent, la fois d'après rebelotte n'ayant rien obtenu, les grèvistes sont moins nombreux et finissent par être isolés et découragés.

Appeler à la Grève Générale, c'est appeler tous les salariés à stopper le travail, à descendre dans la rue, qu'ils soient syndiqués ou pas. La puissance de l'appel, extraordinaire par son caractère exceptionnel et puissamment massif est la juste réponse à une situation extraordinaire. Elle pousse les salariés à ne plus se réprésenter comme individu isolé mais comme une force sociale capable d'écrasser le gouvernement en place.

A ceux qui répondent par le mépris infantile et l'immobilisme, la CGT n'a pas de baguette magique. Je leurs réponds que la CGT dispose de militants combatifs et aguerris et de milliers de syndiqués dans tout le pays, capable, d'initier un mouvement de grève générale dans une situation ou la mobilisation est forte, dans une situation ou les travailleurs ne veulent plus se battre les uns après les autres (exemple de la SNCM), ou les salariés sont aussi menacés dans leur contrat de travail et leur droit, face au Medef, au gouvernement et aux médias commerciaux.

Se contenter dans la situation présente d'une journée professionnelles de grève nationale, c'est se refuser à mobiliser l'ensemble des forces salariales dans un combat continue qui seule peut faire reculer le Medef.

Au final, c'est agir comme la CFDT pour qui la Grève Générale est une aventure car elle vient briser sa position en tant que partenaire social responsable des intérêts du patronat français.

Tout le monde sait, surtout Vilpin, que les étudiants sont fatigués et qu'un appel à une journée interpro de grève, ne les sortira pas de leur isolement car le lendemain, le mercredi, ils seront toujours seuls à subir la pression et les coups répétés , du gouvernment, de la droite, du Medef et de ses médias aux ordres !

POur les pousser à reprendre les cours, il suffira aux médias de lancer en continu de fausses infos, sur la reprise de telles ou telles universités, de manière à créer une reprise en débandade. C'est de scénario qui fut mis en place en 1995 pour les cheminots avec le complicité des syndicats réformistes et corpo.

Toutefois, ce scénario de reprise peut être déjoué aujourd'hui, les infos indépendantes circulent rapidement grâce aux téléphones portables et internet.

Nous avons les moyens de vérifier et très vite la véracité de tellles ou telles infos.

Cependant, l'essentiel étant qu'il va falloir que tous les jeunes aillent devant et dans les grandes entreprises pour inciter les salariés qui sont aussi leurs parents, à les suivre, et enfin faire valoir eux aussi leurs propres revendications, poussés par une force écrassante, la force du nombre.

ité.

Alors battons-nous et mobilisons les salariés. Manifestons devant les entreprises, distribuons des tracts, ouvrons nos universités aux salariés et décidons ensemble de nos actions. Les directions parisiennes compte sur notre épuissement, il faut par tous les moyens passer par dessus leur tête pour nous adresser directement aux travailleurs. Là est la clé de notre victoire ou de notre défaite...
Ecrit par libertad, à 22:25 dans la rubrique "Actualité".



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