Lu sur Infos en solde : 
"La scène se passe tard le soir dans le bar où le président a ses habitudes. C’est le jour de congé de Georges, René le remplace au comptoir.- Salut, René ! Georges n’est pas là ? il se croit encore aux trente-cinq heures, la feignasse !
- Bonsoir, Monsieur Nicolas. Un jus de tomate ?
- Non, un citron pressé, pour changer.
- J’ajoute un doigt de vodka ? comme ça, la prochaine fois que le gars Poutine vous obligera à avaler cul-sec de son tord-boyaux, vous marcherez droit en partant.
- C’est de l’humour, mon petit René ? je ne vois pas à quoi tu fais allusion ? Ecoute, ‘suis vanné. J’reviens tout juste de Corse où il faisait un temps breton et tout le monde me prend le chou avec les zozos de Zoé qui sont partis jouer les otages chez Idriss Déby qui a bien retenu la leçon du colonel Khadafi, que le diable l’enfourche ! Le genre de connerie qui va encore nous coûter une centrale nucléaire pour désensabler le désert !
En poussant un soupir, le président s’empare machinalement de la carte des cocktails qui traîne sur le comptoir.- Eh bien ! mon cochon !
s’exclame-t-il après un petit sifflement. Vous ne vous mouchez pas du pied, avec vos nouveaux tarifs ! C’était déjà pas cadeau…
- Ils ont simplement presque triplés, Monsieur Nicolas. Comme votre salaire.
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