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Le 26 octobre 2009, le Conseil Stratégique des Industries de Santé (CSIS), réunissant les dirigeants des principaux groupes pharmaceutiques français, était reçu à l'Elysée. L'heure est grave. Le secteur pharmaceutique hexagonal sera (peut-être) bientôt dans le rouge. En 2012, les brevets des médicaments les plus vendus expireront. Certains y voient l'effet d'une nette baisse de l'effort de recherche des labos, qui préfèrent de loin se concentrer sur le marketing et le lobbying. Pas Nicolas Sarkozy. En conclusion de cette petite sauterie, le chef de l'Etat a en effet confirmé point par point les revendications des grands groupes.
Bingo !
"Les revenus de vos entreprises vont baisser de 20, 30 ou 40%" a déclaré Nicolas Sarkozy, le regard sombre, devant les patrons du CSIS. Pour le président, cette "chute historique" est exclusivement due à la "générication" des médicaments. La solution est donc toute trouvée : il faut aider financièrement l'industrie pharmaceutique. Un fonds d'investissement dans les biotechnologies de la santé sera créé, doté d'emblée de 130 millions d'euros et financé pour moitié par l'Etat. La suppression de la taxe professionnelle allègera de 16% les charges des entreprises du secteur, le Crédit impôt recherche réformé en 2008 et reconduit pour 2010 permettra aux entreprises de se voir rembourser 30% de leurs dépenses de recherche et développement (R&D), tandis qu'à l'avenir, "l'emprunt national [notez l'absence du terme "grand"] pourrait financer certains investissements", notamment la création d'instituts hospitalo-universitaires en partenariat avec le privé. Cinq de ces établissements seront d'ailleurs labellisés en 2010... Cinq, soit exactement le nombre de firmes représentées au sein du Conseil stratégique (modestement surnommé G5 par ses membres) : Sanofi-Aventis, Pierre Fabre, Servier, Ipsen et le Laboratoire de fractionnement des biotechnologiques. Heureux hasard...
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