Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Les bannières de la révolte
--> Au XIXe siècle, certains colonisés trouvèrent leurs meilleurs alliés parmi les anarchistes européens. Benedict Anderson raconte comment
« Dans les années 1890, le plus grand contingent armé jamais dépêché par l’Espagne dut traverser l’Atlantique pour tenter d’écraser l’insurrection cubaine lancée par José Martí. Aux Philippines, l’Espagne s’opposa à un soulèvement nationaliste sans pouvoir en venir à bout. En Afrique du Sud, les Boers ébranlèrent le vieil Empire britannique comme jamais auparavant. » À la fin du XIXe siècle, une fièvre anti-impérialiste nourrit le rêve d’indépendance des peuples colonisés. Comment ce rêve leur est-il venu dès la fin du XIXe siècle ? Comment se sont structurés leur imaginaire national et leur discours anticolonial ?

Pour répondre à ces questions, l’historien britannique Benedict Anderson nous entraîne sur les traces d’un des pères de l’indépendance des Philippines, le grand écrivain José Rizal. Il invite le lecteur à un voyage littéraire et politique et à suivre Rizal de Manille à Madrid, en passant par Hong Kong, Rio, Yokohama, Vienne, Macao, Barcelone, Paris, Cadix, Singapour, etc. Il enquête sur ses influences politiques et littéraires, du soulèvement armé à Cuba aux manifestations anti-impérialistes en Chine et au Japon en passant par les milieux anarchistes espagnols, les cercles littéraires parisiens et le monde universitaire allemand. Il montre notamment à quel point l’anarchisme européen eut une influence déterminante – plus que le marxisme – sur la formation intellectuelle des militants anticolonialistes de l’époque.
Benedict Anderson décrit ainsi un monde en pleine ébullition, où les idées circulent, du Nord au Sud et du Sud au Nord, au gré de rencontres, de lectures et de combats politiques partagés. Les Bannières de la révolte se lit ainsi tout à la fois comme une biographie, une enquête littéraire et une histoire de la circulation mondiale des idées à la fin du XIXe siècle. Mais elle est avant tout une œuvre puissamment originale et atypique, un grand récit de la première mondialisation.
26 € La Découverte
Ecrit par , à 22:54 dans la rubrique "Pour comprendre".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom