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Le TGV-Est amène la gare de l’Est à saturation. Il occupe les voies qui étaient jusqu’à présent utiliser pour le matériel de secours du RER E. En cas de panne de matériel, les usagers du RER E ne subiront plus des retards ou des reports sur gare de l’Est, mais des suppressions pures et simples, faute de rame de secours.
La SNCF pique les voies du RER E pour le TGV, mais aussi le personnel. Les réductions d’effectifs touchent les lignes de banlieues. Il y a moins de personnels aux guichets et sur les voies. Par conséquent, les conséquences des incidents seront plus graves : perturbations plus longues, encore moins d’informations pour les usagers.
La politique de la SNCF consiste à beaucoup communiquer sur le TGV qui est une ligne de prestige, et à cacher la « poussière » des lignes de banlieue sous le tapis.
Mais tous les usagers du RER E savent que le service public de transport dans l’Est parisien était déjà loin d’être parfait. Avec le TGV-Est, il va encore de détériorer. Nous subissons des retards, le manque de place aux heures de pointe, le manque d’informations en cas d’incident, l’absence de personnel pour renseigner, aider les personnes qui en ont besoin, assurer une présence rassurante dans les gares.
Est-ce que pour la direction de le SNCF, ce service public médiocre n’est pas grave parce qu’il touche les habitants et habitantes de Seine-Saint-Denis ?
Dans le même temps, le gouvernement tente de camoufler sa remise en cause du droit de grève en « service minimum ». Moins de 10% des perturbations du trafic sont dus aux mouvements sociaux. L’immense majorité est due à la vétusté du matériel et aux manque de personnel. C’est de la poudre aux yeux !
Aujourd’hui, il est primordial qu’usagers de transports en commun et travailleurs de ces transports fassent front ensemble, de manière solidaire, pour permettre aux travailleurs et travailleuses du rail de continuer à défendre leur outil de travail et le service public.
Les banlieusards doivent avoir droit à autant
de considération de la part de la SNCF que les parlementaires européens
ou les étudiants de l’ENA.
- Investissement dans des matériels de plus forte capacité pour les lignes de banlieue
- Des TGV de plus grande capacité pour libérer des voies gare de l’Est
- Embauche de personnel en nombre suffisant pour les gares et les lignes de banlieue
-
Retrait pur et simple de la loi de remise en cause du droit de grève
intitulée hypocritement « continuité du service public de transport
terrestre »