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LE RIDICULE ET LE MEDIOCRE NE NOUS SONT PAS ETRANGERS : La nouvelle politique étrangère de Sarkozy
--> A nouveau dans les petits papiers de l'oncle Sam
Une des fables les plus célèbres de Jean de la Fontaine raconte d'une mouche qui tournait autour d'un cheval tirant un coche vers le haut d'une colline. Lorsqu'ils atteignent le sommet, la mouche vaniteuse veut se vanter d'avoir, avec son bourdonnement, permis au véhicule de terminer la montée.
La nouvelle politique étrangère de Nicolas Sarkozy tient précisément de cette posture : des mouches qui bourdonnent, à le recherche d'évènements qu'elles peuvent prétendre avoir influencés.

Acte premier : Cécilia et les infirmières bulgares

En juillet, Sarko a trouvé quelque chose d'excitant à faire pour son épouse Cécilia, qui s'embêtait si ostensiblement. A l'occasion d'un voyage surprise en Libye, l'ancienne modèle a été prise en photo avec Moammar Gaddafi qui, lui aussi, sait bien s'habiller. Une photo possible qui contiendrait un message humanitaire. Le script raconte que Cécilia, la semblance de Mona Lisa (qui se distingue couramment par ses manques : de maquillage flagrant et de large sourire), aurait charmé le vieux renard du désert et convaincu d'épargner la vie de six infirmières bulgares injustement condamnées pour avoir contaminé des enfants avec le sida.

Mieux encore, les cinq infirmières et le médecin d'origine palestinienne n'ont pas seulement évité le peloton d'exécution, ils ont pu quitter la libye et regagner la Bulgarie en toute liberté.
La fin heureuse fut réelle. Mais qu'en est-il du rôle de Cécilia?

En fait, la libération des infirmières bulgares était évidente dès le départ. Elle avait été négociée dans les coulisses, avec des diplomates allemands ou de l'Union Européenne. Mais, « dans les coulisses », ça n'est pas dans la manière sarkozienne, où l'on souhaiterait plutôt « occuper le premier rôle ».
Quand j'étais en Libye, en janvier dernier, j'ai questionné les gens sur les infirmières bulgares. Tous étaient certains que la peine de mort ne serait pas exécutée. Mais ce qui m'a surpris, ce fut la croyance généralisée parmi les hommes de loi et autres membres des professions libérales, certainement pas de grands admirateurs de Gaddafi, que les infirmières n'étaient « pas complètement innocentes ». Comment des personnes intelligentes et certainement raisonnables, pouvaient croire quelque chose d'apparemment aussi absurde ?

L'explication que l'on m'en a donnée n'était pas vraiment convaincante mais elle m'a raconté un peu quelque chose de la vraie histoire, certainement différente du conte diffusé par les médias occidentaux, du méchant dictateur retenant cyniquement les infirmières afin d'extorquer une rançon à nos pays riches.
Au début de cette histoire, il y a huit ans, Gaddafi était au sommet de la liste américaine des personnalités à abattre. Après avoir essayé en vain de le liquider à l'occasion d'un bombardement, les Etats-Unis ont accusé ses agents d'avoir fait sauter le vol 103 de la Pan Am au-dessus de Lockerbie en Ecosse, en décembre 1988. Pour obliger Gaddafi à livrer deux ses agents pour qu'ils passent en justice, les Nations Unies ont imposé des sanctions économiques qui ont sérieusement ralenti le développement économique de son pays. Gaddafi s'est soumis et, en janvier 2001, l'agent libyen Abdul Baset a été déclaré coupable et Gaddafi a accepté de régler 2 milliards de dollars de compensation aux familles des victimes du drame de Lockerbie.

En 1999, encore, des militants islamiques lançaient une insurrection violente contre Gaddafi à Benghazi, la capitale de la partie orientale de ce vaste pays du nord de l'Afrique. La région de Benghazi, près de l'Egypte, est historiquement moins développée et plus remuante que le côté de Tripoli. On considère souvent que les insurgés ont été largement incités par des agents de l'extérieur, dans ce qui est vu dans la région comme une stratégie anglo-israélo-américaine de subversion visant à soumettre la nation arabe en la fragmentant en morceaux sectarisés.

Au milieu de cette situation tendue, l'infection soudaine de plus de 400 enfants au virus HIV à l'hôpital de Benghazi a été perçue rapidement comme un autre complot occidental de déstabilisation. La suspicion est tombée sur le personnel étranger de l'hôpital où les enfants ont été infectés. Les cinq bulgares et le docteur palestinien qui avaient traité les malheureux enfants furent accusés d'avoir délibérément injecté le virus. Pour quel raison ? On a affirmé que c'était pour de l'argent des anglo-américains. Pourquoi ? pour discréditer le régime et pour procéder à des expériences.
Cela semble fou, vu de l'occident. Mais pas en Afrique, où plusieurs cas rares mais bien connus ont été dénoncés, de médecins européens se servant de patients africains pour des expériences criminelles. Des experts occidentaux affirment que le virus HIV a été introduit dans l'hôpital de Benghazi par des malades immigrés originaires de l'Afrique sub-saharéenne touchés par l'épidémie du SIDA. La ré-utilisation de seringues insuffisamment stérilisées a fait le reste. Mais à Benghazi, un sabotage étranger a paru plus vraisemblable. Des parents désespérés d'enfants touchés à mort étaient accablés et la police s'est trouvée pressée de trouver des coupables.

Ils ont donc interrogé les travailleurs médicaux. Les infirmières bulgares et le médecin palestinien, mal soutenus, ont été torturés cruellement jusqu'à ce qu'ils confessent. La condamnation des bulgares a évité aux autorités libyennes d'avoir à rendre des comptes sur cette tragédie. La fondation de la famille Gaddafi s'est ensuite occupée d'installer plus confortablement les malheureux boucs émissaires.
Mais alors, le régime libyen s'est retrouvé confronté à une autre crise, puisque l'histoire des bulgares est devenu un obstacle à la réconciliation avec l'occident. Depuis 2003, pour éviter les sanctions, Gaddafi a non seulement versé des milliards de dollars pour les victimes de Lockerbie, il a aussi arrêté un programme « d'armes de destruction massive » (qui n'a peut-être jamais existé), il s'est détourné de la scène du Moyen Orient pour mieux s'intéresser à l'Afrique sub-saharienne, et il s'est montré en général plus enclin à coopérer avec les Etats-Unis et leurs alliés de l'OTAN.

Très discrètement, la condamnation de l'agent libyen pour Lockerbie s'est égrainée. Elle pourrait bien être annulée prochainement.

Le 28 juin dernier, La commission de cassation écossaise a décider de permettre au cas du lybien condamné de passer devant une cour d'appel composée de 5 juges écossais. La cour d'appel ne sera pas soumise à la forte pression des médias, des gouvernements occidentaux ou des familles de victimes qui pesait sur les juges écossais qui avaient condamné Al Megrahi à l'occasion d'un procès organisé aux Pays Bas spécifiquement afin de confirmer la culpabilité du libyen.

Les médias classiques qui avaient claironné pendant des années la responsabilité de Gadaffi pour Lockerbie, ont plutôt détourné les regards pendant que les acteurs principaux admettaient ouvertement que toute l'histoire était un montage.

Les accusations sur Lockerbie étaient fabriquées pour faire pression sur la Libye, d'après Michael Scharf qui a assisté, comme expert légal, le département d'état à construire à la fois les accusations et les actions contre Gaddafi. Scharf a dit que le cas était basé sur le témoignage d'un menteur fourni par la CIA, et « qu'il était si plein de trous qu'il ressemblait à un fromage suisse », et que le procès n'aurait jamais dû avoir lieu.

Scharf, qui a participé à la fois à la création du tribunal criminel international pour l'ex-Yougoslavie et à celui du procès irakien de Sadam Hussein, a expliqué que l'accusation contre les libyens était « à but diplomatique plutôt que strictement juridique. »

« Maintenant la Libye a abandonné ses armes de destruction massive, elle a laissé entrer des inspecteurs, les sanctions ont été interrompues, les touristes américains arrivent en masse pour visiter les vieilles ruines romaines près de Tripoli, et Gaddafi est devenu un leader en Afrique au lieu d'un paria. Tout cela à cause de ce procès, » a dit Scharf, d'après un journal écossais, The Sunday Herald. « Diplomatiquement, cela s'est révélé une réussite fantastique. »

Robert Black, professeur de loi écossaise à l'université d'Edimbourg et l'architecte principal du procès Lockerbie aux Pays Bas, a souvent décrit l'affaire Lockerbie comme une « fraude » et la condamnation comme « un malheur pour la justice écossaise ». Des mensonges ont été dits, des preuves ont été fabriquées et maintenant c'est tout l'échafaudage qui s'effondre.

Entretemps, les infirmières bulgares ont posé de nouveaux problèmes. Pour les gouvernements occidentaux, le drame des infirmières bulgares était une violation des droits humains qui pouvait enflammer l'opinion publique contre les relations fraîchement restaurées et les accords commerciaux passés avec la Libye – surtout parce que le sentiment public sur la culpabilité à Lockerbie se prolongera au-delà de toute révision du procès. Pour le gouvernement libyen, les familles des enfants infectés du HIV posaient un problème politique domestique qui devait être géré avec délicatesse.

Une solution fut trouvée. Contre une compensation comparable à celle qui avait été payée aux familles des 270 victimes de Lockerbie, les familles libyennes des 438 enfants infectés par le HIV s'accorderaient à laisser la vie sauve aux bulgares condamnées. La symétrie ne serait pas parfaite : la majeure partie de la compensation aux familles des enfants a été payée par le gouvernement libyen même. La Bulgarie a payé 44 millions de dollars sous la forme d'abandon de créance. L'Union européenne acceptait de verser 9,5 millions d'euros pour moderniser l'hôpital pour enfants de Benghazi.

Cécilia était, comme disent les français, la cerise sur le gâteau.

En France, les critiques du spectacle Cécilia ont souvent été hors sujet. Les critiques de gauche, les humoristes et les commentateurs ont attaqué les Sarkozy pour avoir « traité avec les dictateurs », et non pas pour avoir occupé les devants de la scène. En fait, les combines ont eu lieu de toutes façons, et Sarkozy ne mérite ni la critique ni les compliments pour les ventes d'armes ou pour les contrats importants gagnés par la société française AREVA en Libye, avant l'élection présidentielle. Les Médias français ont complètement passé sous silence l'effondrement de l'accusation Lockerbie, et continuent de décrire Gaddafi comme un maître de la terreur internationale, assoiffé de sang. La posture anti-dictateur rend impossible l'observation selon laquelle le résultat, en laissant les bulgares rentrer chez elles, et en accordant de meilleures conditions aux enfants de Benghazi, est un compromis raisonnable en termes humanitaires - qui ne doit rien à Sarkozy et à son épouse.

Acte Deux : Le voleur de Bagdad

Bernard Kouchner se sentait ignoré. Il est le ministre des affaires étrangères, vous vous souvenez ? Pour revenir dans la lumière des projecteurs, le 19 août, Kouchner est arrivé dans la zone verte de Bagdad à l'occasion d'une visite inopinée, et il s'est remis à prononcer le genre de commentaires impromptus pour lesquels il est bien connu.

Mais que pouvait bien raconter cet américanophile extrême dans une situation aussi désespérée ? La situation est terrible, « sinistre », a-t-il reconnu, tout en espérant qu'elle pourrait s'améliorer assez rapidement. « Il s'agit d'un problème irakien qui doit être résolu par les irakiens eux-mêmes », a-t-il déclaré – ce qui est peut être vrai, mais pas comme il l'entendait. Car, sans revenir sur le désaccord officiel français sur l'invasion U.S., l'essentiel des remarques de Kouchner était de suggérer que le chaos actuel en Irak était la faute des irakiens eux-mêmes, et de leurs « 6000 ans de violence ». Il a critiqué les Etats-Unis, non pas pour leur violence contre le peuple irakien, ni pour leur invasion illégale et leur destruction de l'Irak, mais pour ne pas avoir appliqué convenablement la doctrine Kouchner d'ingérance humanitaire. Quelquefois, a-t-il confié à 'Newsweek', le « droit à l'ingérance » a bien été appliqué, comme au Kossovo – faisant référence à son propre passage comme administrateur du protectorat occupé, pour les Nations Unies – passage qui a laissé cette contrée dans un état de chaudière sous pression de haine ethnique, gérée par des gangsters. « Mais en Irak, son application fut horrifiant ».

Que pouvait donc faire Kouchner pour ses amis américains ? Remplacer des soldats U,S, par des soldats français était hors de question, même si « le rôle de la communauté internationale doit être développé ». Qu'est-ce qui pourrait le montrer comme un acteur influent ?

Les appels pour se débarrasser du premier ministre irakien Nouri al Malaki se font pressants à Washington. Voila donc le coche qui grimpe la colline. Interviewé par Newsweek, la mouche a commencé à bourdonner : « je viens juste de discuter avec Condoleezza au téléphone, il y a juste 10 ou 15 minutes et je lui ai dit : 'il doit être remplacé' ». Kouchner a un substitut en vue : Adel Abdul Mahdi », « pas seulement parce qu'il a étudié en France. Il est solide. Parmi les personnalités disponibles, il est souvent considéré comme celui à qui cette tâche doit revenir. »

Cette déclaration peu diplomatique a soulevé les protestations prévisibles. Kouchner a dû présenter ses excuses au premier ministre irakien. Mais peu importe, il passait dans les médias. Plus important que les mots maladroits, sa visite fut interprétée par les médias U.S. comme le signal du retour du mouton noir français au sein du troupeau de l'oncle Sam.

D'abord aux Etats-Unis, avec Reagan, puis maintenant en France, une population qui a été éduquée à croire à l'équivalence de l'action avec une apparition à la télévision, a élu des dirigeants victimes de la même illusion. Si ça passe à la télévision, alors c'est arrivé. Toute autre réflexion sérieuse n'est pas télégénique. En fait, elle est même invisible. Alors à quoi bon ? La ministre américanisée des finances de Sarkozy a ainsi résumé la nouvelle doctrine : la France a été un pays connu pour sa pensée. C'est assez : il est temps d'arrêter de penser et de se mettre à travailler.

Kouchner est un cas extrême. Il a l'air d'oublier le fait qu'il ne réfléchit pas, ni même qu'il ne fait pas les choses. Les mots sortent de sa bouche comme des bulles, elles éclatent pour être suivies par d'autres bulles. La diplomatie traditionnelle voulait que l'on garde ses options ouvertes en en disant le moins possible. La manière Kouchner, c'est de dire un maximum de choses pour passer aux infos télévisées. La contradiction est l'épice de nos vies. Quant aux faits, on s'en moque : ils se débrouillent tous seuls.
A quoi sert Kouchner comme ministre des affaires étrangères ? Jusqu'ici, la meilleure réponse serait qu'il fait Sarkozy apparaître sérieux en comparaison.

Acte trois : lançons des bombes sur l'Iran

De retour à Paris de ses vacances U.S. et de son déjeuner à Kennebunkport avec le clan Bush, Sarkozy à établi pour les diplomates français la nouvelle ligne de politique étrangère. Les médias se sont concentrés sur son affirmation « qu'un Iran possédant l'arme nucléaire était pour moi inacceptable ». Il a demandé un resserrement des sanctions, mais aussi « une ouverture si l'Iran choisit de respecter ses obligations », comme seule manière d'éviter d'avoir à faire un choix « catastrophique » entre « la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran ».

La France ne menaçait pas de lancer ces bombes elle-même, mais elle acceptait indirectement un bombardement futur de l'Iran par les U.S. ou par Israel, une position qui contrastait avec celle d'un Chirac qui avait refusé de soutenir la guerre contre l'Irak.

Plus essentiellement, le discours d'engagement de Sarkozy acceptait l'idéologie US-Israelienne d'un « choc des civilisations » amené uniquement par l'agressivité des musulmans radicaux, hors de toute provocation. D'après Sarkozy, le premier défi rencontré dans le monde d'aujourd'hui, c'est comment éviter une confrontation entre l'Islam et l'Occident – Une confrontation dont le côté musulman est entièrement responsable : les groupes extrémistes tels que Al Qaeda rêvent d'installer, de l'Indonésie au Nigéria, un califat rejetant toute modernité, et l'idée même de diversité. On ne suggère même pas que l'Islam militant pourrait agir, même partiellement, en réaction à des décennies d'intervention agressive occidentale dans des pays musulmans, en particulier en Palestine et en Irak. L'Union européenne doit construire une défense unifiée, d'abord pour faire face à la menace d'une confrontation entre l'Islam et l'Occident. Il a mentionné l'affaire des dessins danois comme signe annonciateur des conflits à venir.
Sarkozy a affirmé qu'il espérait empêcher cette confrontation, en particulier en soutenant les « forces de modération et de modernité » dans le monde arabe. En pratique, cela veut dire s'associer aux Etats Unis et à Israel pour isoler et éliminer la résistance palestinienne, sur des bases religieuses. Sarkozy a appelé à la « reconstruction de l'autorité palestinienne, sous l'autorité de son président », en ignorant le fait que le président Mahmoud Abbas a perdu presque tout soutien populaire, et que les palestiniens avaient élu Hamas démocratiquement. La résistance réussie d'Hamas contre la tentative des milices armées par Israel de prendre le contrôle de Gaza, a été qualifiée par Sarkozy de « création d'un Hamastan », première étape dans la prise de contrôle des territoires palestiniens par des islamistes radicaux.

« Nous ne pouvons accepter cette perspective. La France ne s'y est pas résignée » a-t-il déclaré.
En abandonnant ouvertement toute notion d'une défense européenne indépendante de l'OTAN, Sarkozy a réclamé ce qu'à Washington on appelle une plus grande « participation au fardeau » de la part des européens. On ne parlait plus de multipolarité dans les affaires mondiales comme alternative à l'unipolarité autour d'un hyperpouvoir US. Tout comme l'administration Bush elle-même, Sarkozy a refusé 'l'unilatéralisme' comme un échec, appelant plutôt à un multilatéralisme efficace, en commençant par l'alliance franco-américaine.

Sarkozy devrait faire attention. Le coche qu'il pense aider à grimper pourrait verser dans le fossé, emportant tous ses occupants avec lui.

Par DIANA JOHNSTONE

Diana Johnstone is the author of Fools' Crusade: Yugoslavia, NATO and Western Delusions, Monthly Review Press. She can be reached at dianajohnstone(a)compuserve.com
Texte en anglais traduit par Borogove et dont l'original se trouve ici : http://www.counterpunch.org/johnstone09012007.html

Ecrit par libertad, à 18:39 dans la rubrique "International".



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