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Le premier fauchage antiOGM en procès

Lu sur L'Humanité : "Trois agriculteurs, qui avaient participé au fauchage, en 1997, de plans de colza transgénique, comparaissent aujourd'hui à Vienne (Isère). Le 7 juin 1997, trois cents personnes - venues de tous les horizons dont la Confédération paysanne, l'Alliance, l'Association des consommateurs, les Verts ou la FRAPNA - participaient au premier fauchage de plans de colza transgénique semé sur une parcelle à l'air libre, sur la commune de Saint-Georges-d'Espéranche, en Isère. Ce champ d'expérimentation appartient alors à la firme Mosanto qui portera plainte, deux ans plus tard, le 24 juin 1999 avec constitution de partie civile. Plainte qui débouche aujourd'hui sur la comparution devant le tribunal correctionnel de Vienne (Isère) de trois agriculteurs, membres de la Confédération paysanne et militants antiOGM ayant participé à la destruction des cultures. Guy Germain, Fleury Joannin et Jacques Roux sont renvoyés pour " détérioration grave du bien d'autrui ", identifiés parmi la foule parce que propriétaires des trois tracteurs qui ont servi au fauchage.

Ouvrir un débat public

" Ces essais en plein champ étaient dangereux et illégaux. Nous entendons faire de ce procès celui des OGM et de la répression syndicale face à quatre multinationales voulant imposer au monde entier ce que l'on mettra dans nos assiettes, alors que 75 % des Européens, pour parler de chez nous, y sont opposés, explique Jacques Roux, l'un des accusés. Il faut savoir que l'on ne pourra jamais faire marche arrière, en matière d'OGM, le procédé initié étant complètement irréversible. " La Confédération paysanne entend donner par des manifestations une dimension nationale au procès et réaffirmer son opposition aux OGM. Ainsi, de 5 000 à 10 000 personnes sont attendues aujourd'hui à Vienne, dont José Bové et plusieurs représentants nationaux de la Confédération et des Verts. Une pétition signée par plus de 10 000 personnes sera déposée et quatre tables rondes, dont " OGM et faim dans le monde " et " Actions syndicales, citoyennes et répression ", seront organisées avec des scientifiques et des responsables politiques et syndicaux.

" En1997, il n'y avait aucun débat, et seules quelques personnes très averties savaient quels étaient les dangers des OGM. Cette action, faite à visage découvert, visait à ouvrir un débat public que les politiques refusaient et refusent toujours, à l'exception des Verts, analyse Olivier Keller, porte-parole de la Confédération paysanne en Rhône-Alpes et chargé du dossier OGM au secrétariat national du syndicat. Ce fauchage était une démarche citoyenne, de la légitime défense. "

"Aucun avis à la population "

De son côté, Monsanto déplore " la destruction effectuée à Saint-Georges-d'Espéranche ", qui " a été le point de départ d'une campagne sans précédent : les opposants aux OGM, au mépris de la loi et malgré une stricte réglementation en vigueur, se sont arrogés le droit de décider de la non-pertinence d'une application technologique ". Ce qu'oublie de rappeler cette firme, c'est qu'elle produit également les pesticides auxquels les plans transgéniques qu'elle souhaite développer sont censés résister. Lui permettant in fine de doubler ses royalties. Autre omission : Monsanto a tenté d'agir en semi-clandestinité, obtenant les autorisations administratives mais négligeant de prévenir le public. " Si l'autorisation de mise en culture était légale, en revanche l'avis à la population obligatoire n'a pas été fait, soutient l'un des conseils des accusés, Me Marie-Christine Etelin. Le maire de la commune ne l'a pas reçu. Ceci me paraît très significatif de la volonté de l'époque, où ces grosses firmes décidaient de mener ces essais en toute confidentialité. Privilégiant forcément un choix économique sans se concerter avec le public, sans informer ni rechercher d'éventuels dangers sur la santé ou l'environnement. "

S. B.

Ecrit par libertad, à 19:34 dans la rubrique "Ecologie".



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