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Lu sur Hacktivist news service : "Le premier navire britannique Pacific Pintail est arrivé vers 6H30, le 6 octobre 2004, dans le port de Cherbourg au terre-plein du Mièle, où se situent des installations de déchargement de Areva/Cogema, en dehors de la zone militaire, sous escorte de 6 zodiacs de commandos de marine et de police ainsi que 2 hélicoptères. Le second navire Pacific Teal était à 8H00 encore en mer Les forces de gendarmerie ont établi une zone de contrôle et de sécurité dans le port de Cherbourg pour éviter toute protestation. Les navires avaient été repérés vers 5H30 ce matin par le navire Esperanza de Greenpeace.
"Ce plutonium n'aurait jamais dû quitter les Etats-Unis. Il aurait dû être traité comme un déchet nucléaire. L'industrie du nucléaire a pour projet un accroissement massif de la production, du transport et de l'utilisation de plutonium dans les prochaines années. A moins que les gouvernements ne se ressaisissent face au danger que constitue la prolifération à grande échelle, une catastrophe arrivera forcément un jour ou l'autre" a déclaré Yannick Rousselet , chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France.
Areva, la compagnie nucléaire publique française, qui va utiliser le plutonium militaire américain pour fabriquer des assemblages de combustibles expérimentaux, possède entre 70 et 80 tonnes de plutonium en réserve à La Hague en Normandie. Ce stock s'accroît chaque année. La compagnie prévoit de livrer tout cela à ses clients d'Europe et du Japon dans les 10 à 15 années qui viennent. De son côté BNFL (British Nuclear Fuel Ltd) dispose actuellement de plus de 100 tonnes de plutonium dans son complexe nucléaire de Sellafield au Royaume-Uni et prévoit d'en transporter 50 tonnes de l'Europe vers le Japon dans les 10 à 20 prochaines années.
"La production de plutonium continue en France, au Royaume-Uni, en Russie et au Japon. Ce transport implique un accroissement de la prolifération de plutonium et non une diminution de la menace. C'est un transport très dangereux dont on pourrait se passer sans problèmes" a déclaré à Cherbourg Yannick Rousselet de Greenpeace France.
Greenpeace considère que tout plutonium doit être traité comme un déchet nucléaire et non comme une ressource servant à alimenter des réacteurs nucléaires. Pour préserver la sécurité mondiale, le plutonium militaire américain ne devrait pas être recyclé mais mélangé à des déchets radioactifs, puis solidifié et vitrifié, pour enfin être stocké . Une telle approche serait moins coûteuse, plus rapide, et plus sûre à tous points de vue.
Source/auteur : www.greenpeace.org