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Au sommaire
Krach du libéralisme : les vestes se retournent (p. 3) - L’ouragan financier navre les barons de l’information : ils avaient placé leurs euros en Bourse. Et ceux qui célébraient la « dure et juste loi des marchés financiers » pestent à présent contre le capitalisme « immoral ».
Dossier : DEMANTELEMENT DES SERVICES PUBLICS (p. 4 à 7)
- Comment l’Etat s’est coupé la main gauche (p. 4-6)
La tonte des services publics engagée par l’Elysée sous le nom
de « réforme de l’Etat » sert deux fois le patronat : elle décime les
rangs de salariés plus syndiqués qu’ailleurs et transfère au privé des
activités souvent juteuses. L’Etat qui dépouille l’Etat ? C’est la
définition même du néolibéralisme.
- L’école nationale de la pantoufle (p. 6)
Temple de la haute fonction publique, l’Ecole nationale
d’administration (ENA) forme ses recrues à vernir les doigts de pied de
Laurence Parisot.
- Au congrès des coupeurs de têtes (p. 7) Pour
tailler dans la fonction publique, l’Etat s’en remet à des sociétés de
conseil et à des cabinets d’audit. En juillet, ces pompes à euros
célébraient leurs millions au palais des Congrès de paris. Le Plan B était là.
Se faire voir chez les Gracques (p. 8) - Issus du croisement entre les méduses du centrisme et les hippocampes du PS, les Gracques tenaient en septembre leur « université d’été ». Le Plan B y était, avec Jacques Julliard mais sans Philippe Val.
Comment Mougeotte détruit Le Figaro (p. 10-11) - L’éloge inattendu du journal de Serge Dassault avant sa mougeottisation. Serge, rends-nous Le Figaro d’avant : quelques pages au moins étaient lisibles !
Pourquoi lit-on des journaux nuls ? (p. 12-13) - Le Plan B a posé la question à des lecteurs de La Voix du Nord
installés dans la cité balnéaire de Bray-Dunes, une ancienne
villégiature ouvrière investie par les cols blancs de la région
lilloise.
L’entreprise qui changeait ses casse-pieds en lèche-bottes (p. 14) - Une usine de recyclage qui polluait les environs et chahutait le Code du travail a licencié dix-neuf grévistes. Elle les a remplacés par des intérimaires. Leur mission : chanter les louanges du patron dans le quotidien local.
Les pom-pom boys du libre-échange (p. 15) - Barack Obama n’a qu’un cauchemar : paraître plus à gauche que son adversaire de droite. Comme les responsables du Parti socialiste français, il chante le libéralisme à l’heure où celui-ci s’effondre.
De l’art, de l’or (p. 16-17) - Quand Le Point, hebdomadaire de François Pinault, consacre trois pages abstraites à l’artiste contemporain Jeff Koons, Le Plan B dresse le tableau figuratif des intérêts croisés qui soudent un plasticien, un patron de presse et un ministre défroqué.
Marxiste tendance Village People (p. 18) - Il y a quarante ans, de nombreux homosexuels trouvaient plus stimulant de prôner la révolution anticapitaliste que le droit au mariage. Mais la pudibonderie des camarades et l’affirmation d’une identité chic ont fait retomber la fièvre du grand samedi soir.
Atroces révélations sur Nicolas Demorand (p. 19) - Après
Mazarin, Hitler, Bush et Pinocchio, la série des grands mensonges et
falsifications de l’histoire s’est enrichie d’un épisode burlesque,
fatal pour l’animateur joufflu de la « matinale » de France Inter.
Le procès de Jean-Claude Trichet (p. 20) - Est-ce
parce qu’il ne peut s’empêcher de parler en anglais, ou parce qu’il
fait témoigner Alain Minc ? Toujours est-il que l’accusé est abattu en
séance par le président de la Cour. Les voies de la justice sont
décidément impénétrables.
Et plein d’autres pépites à découvrir…
Prochain numéro : 5 décembre 2008