Lu sur Le Monde libertaire : "Périodiquement, la gauche
française recherche un nouveau leader plus ou moins charismatique pour
faire la nique au PS. Mélenchon s’y colle, populisme en avant.
Voici plusieurs mois déjà que le Front de
gauche (FdG), emmené par le tribun Jean-Luc Mélenchon, occupe une
partie du devant de la scène politique. La manifestation parisienne du
5 mai a été l’occasion d’une nouvelle démonstration. Revenons sur cette
force que l’on dit montante.
Nous savons que, périodiquement, la
gauche française recherche un nouveau leader plus ou moins charismatique
pour faire la nique au PS. Tour à tour, Arlette Laguiller de LO puis
Olivier Besancenot du NPA furent ces nouveaux visages médiatiques ; plus
ou moins soumis à un ordre électoral et communicationnel, ils
incarnaient – pour un temps – l’espoir d’un vent de révolution. C’est
pourtant des rangs du PS que vient le nouveau leader d’un électorat en
mal de perspectives politiques. La première réussite de J.-L. Mélenchon
fut d’agréger diverses organisations au sein d’un front de gauche, dont
le PCF. Ce front de gauche, très inspiré par des expériences similaires
en Europe (Syriza en Grèce, Die Linke en Allemagne), réunit des
associations politiques et organisations parfois sur le déclin, des
réseaux et des groupements nés de récentes scissions, en mal d’ancrage
et de moyens. Aujourd’hui, certains de ces partenaires s’efforcent même
de manœuvrer pour desserrer l’étau constitué par le PCF et le Parti de
gauche et tenter d’exister dans cette cohabitation.
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