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Alternative libertaire : "Le candidat Sarkozy et l’UMP
avaient certifié qu’ils s’attaqueraient sans coup férir à celles et ceux
qui osaient abuser du système social français. Chose promise, chose
due : en ces temps de crise économique, c’est en priorité contre les
malades et les chômeurs qu’il faut agir.
Responsabiliser : telle est la formule magique, répétée
sans relâche par les membres du gouvernement. « Si jamais, quand vous
tombez malade, cela n’a aucun impact sur votre indemnité et votre
salaire, ce n’est pas très responsabilisant » a affirmé par exemple
Laurent Wauquiez, avec sa morgue habituelle [
1], reprenant là une vieille antienne de la droite et de l’extrême-droite [
2]
qui n’ont pas cessé de fustiger, au cours des dernières années, les
acquis sociaux conquis au fil du temps par le salariat.
Tirant les conclusion de ce fallacieux discours, la droite a pris la
décision en novembre de faire passer de trois à quatre jours le délai de
carence pour les salarié-e-s du privé – à savoir le laps de temps
pendant lequel les travailleuses et les travailleurs malades ne sont pas
remboursé-e-s par l’assurance maladie. Par ailleurs, dans le secteur
public, les fonctionnaires subiront désormais un jour de carence eux
aussi. Une mesure d’équité, serinent à tout vent les porte-parole de
l’UMP, en tentant de dresser les salariés les uns contre les autres ;
mais la réalité est quelque peu différente
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