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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Le Monde Libertaire n° 1717 (du 3 au 9 octobre 2013)
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«La mémoire des États n’est résolument pas la nôtre.» – Howard Zinn

Sommaire du Monde Libertaire n° 1717

Actualité

Grèce : mobilisation antifasciste, par Thierry, page 3

Aigues-Mortes : main basse sur la ville, par Daniel, page 4

Faire payer les traîne-misère, par J.-M. Raynaud, page 5

Surenchère xénophobe contre les Roms, par J. Caramelo, page 5

Météo syndicale, par J.-P. Germain, page 6

La mémoire du franquisme, par R. Pino, page 7

Arguments

Labeur canin, par N. Potkine, page 8

Redéfinir le sujet révolutionnaire, par A. Bernard, page 9

Trahison proféministe, par Mademoiselle, page 10

International

Égypte: la révolution en otage, par MSL, page 12

À la recherche d’un vieil Antonio (3), par G. Goutte, page 15

Histoire

Du syndicalisme révolutionnaire, par A. Prudhommeaux, page 17

Le mouvement

L’Âme atomique réédité, par P. Schindler, page 19

Amérique(s) anarchiste(s), par Daniel, page 21

Illustrations

Janneau, Kalem, Krokaga, Latuff, Nemo

Ecrit par libertad, à 21:12 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  libertad
05-10-13
à 09:42

On trouvera, malheureusement, dans le ML de cette semaine un article particulièrement odieux (" Trahison proféministe", par Mademoiselle) mais qui a le mérite de la clarté puisqu'il dénonce le courant des "hommes proféministes"que l'on peut aussi qualifier de "plus féministe que moi, tu meurs" et qui a pour habitude de donner des leçons de féminisme aux hommes mais aussi aux féministes. En cela cette dénonciation est roborative et met à jour la caractère paternaliste de ces hommes auto-proclamés proféministes et dont la rhétorique particulièrement pénible ne fait que remettre un vernis moderne sur le vieux fond culpabilisateur judéo-chrétien mais là où cet article devient odieux c'est lorsqu'il donne à suivre comme modèle de l'homme, compagnon de route du féminisme, les écrits de Léo Vidal dont la trajectoire finale fut le suicide.
Il ne s'agit pas ici de remettre en cause un homme, d'ailleurs particulièrement symathique et empathique mais de vouloir ériger ses écrits en modèle de pensée et de comportement qui l'on conduit à la négation de soi. J'appréciais beaucoup Léo mais il ne peut en aucun cas être un modèle, la logique de ses idées l'a conduit à mettre fin à ses jours.
Pour un anarchiste la vie aura toujours plus de poids que la culpabilisation, d'où qu'elle vienne et la secte féministe radicale dont "Mademoiselle" est une des représentantes, ne saurait nous impressionner, l'individu, homme ou femme au coeur de notre démarche n'a aucune crainte face à une pensée autoritaire qui n'a rien de commun avec l'anarchisme.
Au moins avec "Mademoiselle" les choses sont claires !
Répondre à ce commentaire

  HadLyner
05-10-13
à 11:42

Léo Thiers-Vidal

Léo Thiers-Vidal dont il est fait l’apologie en page 10/11 du ML par « Mademoiselle » s’est suicidé le 12/11/2007. Sa disparition faisait l’objet du texte ci-dessous signé Anne Verjus. A chacun de réfléchir aux termes employés.
Thiers-Vidal, Léo
Parcours
Léo Thiers-Vidal, qui venait de soutenir sa thèse à l’Ens-Lsh, s’est donné la mort dans la nuit du dimanche 12 novembre 2007. Il allait avoir 37 ans le 15 décembre 2007.
Léo était un chercheur engagé de longue date dans la cause féministe ; il laisse de nombreux travaux sur le mouvement masculiniste et une thèse importante sur la conscience de domination des hommes, effectuée sous la direction de Christine Delphy.
Ses premiers écrits, qui datent des années 1990, sont des traductions : ils montrent que Léo s’est d’abord pensé comme un être humain soucieux de ne pas tirer profit de la faiblesse des animaux pour se nourrir de leur chair. Il a toujours mis en oeuvre, depuis, ce végétarisme politique, ou « antispécisme », construit sur la volonté de respecter le monde animal dans sa vitalité.
C’est quelques années plus tard, au milieu des années 1990, que Léo s’investit dans le mouvement féministe. Ses premières traductions portent sur la violence paternelle, et en particulier sur le promoteur du Syndrome d’aliénation parentale, Richard Gardner, dont il ne cessera, par la suite, de mettre à jour les motivations pédophiles. Récemment encore, il écrivait « Humanisme, pédocriminalité et résistance masculiniste » et il publiait la traduction de « Le “syndrome d’aliénation parentale” », un article de Paula Caplan sur ce SAP, dont la rapidité de diffusion et de banalisation le préoccupait considérablement.
En 2001, en DEA d’Etudes Femmes/Etudes Genre, à l’université de Lausanne Genève, il prend conscience de sa « position sociopolitique, spécifique et structurelle d’homme hétérosexuel et de ses implications psychologiques, épistémologiques, sociologiques incontournables » ; c’est par les outils d’analyse du féminisme matérialiste qu’il réalise, dit-il, combien son « éducation participative à la domination masculine (lui) permet d’avoir une perception et action misogynes, des outils de dominant, et une place matérielle privilégiée. » C’est d’ailleurs dans cette exploration qu’il va, dès lors, s’engager intellectuellement avec le plus de constance : celle de la difficulté pour les chercheurs hommes engagés dans la lutte contre l’oppression des femmes : non seulement il leur faut comprendre des analyses qui les désignent eux comme source d’oppression des femmes ; mais il leur faut également gérer les conflits intérieurs qui émanent de cette posture compréhensive. Cette description de la position sociale oppressive, de la conscience de domination, qu’il commence à développer dans son mémoire de DEA, et dont il fait un article, « De la masculinité à l’anti-masculinisme : penser les rapports sociaux de sexe à partir d’une position sociale oppressive », pour la revue Nouvelles Questions féministes, publié en 2002, sera au centre de son travail de thèse.
Léo Thiers-Vidal est l’exemple même d’un chercheur engagé personnellement, socialement, politiquement et intellectuellement par son objet de recherche. Sa vie était la recherche même d’une pratique masculine non oppressive, qu’il définissait ainsi : « … mon travail consiste avant tout à aménager avec les femmes des relations intimes, concrètes de telle façon que l’asymétrie de pouvoir soit amoindrie, par exemple à travers la non-cohabitation (renforçant la prise en charge symétrique du travail domestique, le non-envahissement de l’espace personnel des femmes, le choix explicite des rencontres), mais également la non-monogamie (coupant court à l’appropriation exclusive, renforçant l’indépendance affective et les alternatives relationnelles pour les femmes). »
Cet engagement avait un coût énorme, et principalement en termes psychiques. Epuisé moralement par les émotions que drainait ce combat contre lui-même, contre cette part de masculinité qu’il portait tout en l’abhorrant, il avait l’année dernière à la même époque annoncé qu’il se retirait du militantisme pratique ; renonçant à pister les réseaux pédophiles, à porter la contradiction aux médecins et autres experts promoteurs du SAP, à défendre les mères dans les divorces avec accusation d’inceste paternel, il s’était depuis consacré exclusivement à la rédaction de sa thèse. Léo allait de mieux en mieux ; nous le voyions aller et venir avec une allégresse dans laquelle il a, sans doute, puisé en partie l’énergie pour mener à terme son travail intellectuel majeur. Et c’est au point culminant de ce mieux être, tant moral qu’intellectuel, deux semaines après avoir soutenu, qu’il est parti. Il nous laisse la conscience éclaircie et revigorée pour continuer ce qu’il a entamé : la recherche d’autres « rapports sociaux abolissant progressivement le genre et créant de nouveaux ingrédients relationnels humains ».
http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article297
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  libertad
05-10-13
à 13:34

Re: Léo Thiers-Vidal

"Epuisé moralement par les émotions que drainait ce combat contre lui-même, contre cette part de masculinité qu’il portait tout en l’abhorrant". Ton commentaire ne fait que renforcer mes propos : la logique de la position de Léo l'a amené à se nier en tant qu'homme, la masculinité n'est pas une tare mais une composante de soi, la masculinité n'a rien à voir avec la violence, pas plus que la féminité avec la douceur, ce n'est que l'instrumentalisation par des courants politiques "féminisme radical" ou "masculinisme" qui font de la masculinité une domination.
En fait pour le "féminisme radical" il n'y a d'homme respectable qu'un homme mort, les autres ne sont que des "dominants". Au-delà des désaccords que j'avais avec Léo sur un plan théorique, c'était quelqu'un avec qui j'aimais beaucoup débattre.
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  HadLyner
05-10-13
à 18:23

Re: Léo Thiers-Vidal

Tout à fait d’accord avec toi. Je fais la même lecture de ce texte. J’ajoute quand même que M. Léo Thiers-Vidal n’étais pas qu’un théoricien mais également, hélas, un praticien.
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  libertad
05-10-13
à 18:54

Re: Léo Thiers-Vidal

Oui, je suis d'accord mais je distingue toujours la personne, l'individu, des idées et même de sa pratique car surtout chez lui je pense que les idées qu'il exprimait relevaient d'une faille que je ne connais pas dans sa personnalité ou dans son histoire.
Il est particulièrement odieux qu'un courant politique sectaire exploite ses idées, sans tenir compte de sa fin tragique.
Répondre à ce commentaire

  mecano
11-10-13
à 18:53

Re: Léo Thiers-Vidal

Hé Libertad, pourquoi tu ne réponds pas directement au Monde libertaire, tu dois connaître l'adresse du comité de rédaction.
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  libertad
11-10-13
à 21:11

Re: Léo Thiers-Vidal

Je ne l'ai pas fait parce que je pense que ça ne servirait pas à grand chose. Je constate sur ce sujet précis que les féministes radicales ou abolitionnistes ont pages ouvertes dans le ML et qu'il n'y a jamais de contradiction apporté à leur écrits. C'est sans doute un choix éditorial.
C'est l'un des principaux désaccords que j'ai avec la FA car je considère que ce courant politique (les féministes radicales) n'est pas anarchiste mais autoritaire à l'égard de l'individu, homme ou femme. Je les considère même comme une secte.
Si des gens de la FA ne sont pas d'accord avec ce genre de texte, ils devraient répondre et qu'il y ai un débat public, ça inciterait peut-être des gens qui ne sont pas à la FA à y participer.
Je publie très régulièrement les sommaires du ML ici, il ne s'agit donc pas pour moi d'une défiance à l'égard de la FA mais reconnais-moi tout de même le droit d'exprimer des désaccords politiques sur mon blog :-)
Tout cela sans agressivité car je suis heureux de voir que tu lis toujours l'En Dehors où tu es le bienvenu.
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  mecano
11-10-13
à 21:54

Re: Léo Thiers-Vidal

Tu sais bien que près de la moitié (parfois moins parfois plus selon les numéros) des contributeurs du Monde libertaire ne sont pas adhérents à la FA. Le ML n'est pas réservé aux seuls membres de la FA et tous ses lecteurs peuvent également envoyer des articles et des réponses. En tout cas il n'y a ni choix éditorial ni ligne politique, le Monde Libertaire ne peut être l’organe d’une seule tendance (PdB). Le comité de rédaction peut et doit passer des articles contradictoires, à condition bien sûr qu'ils lui parviennent et qu'ils ne s'opposent pas aux mandats du comité de rédaction.Dans les tous derniers numéros, on voit bien que sur la question féministe notamment, différents points de vues sont publiés.
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  mecano
11-10-13
à 21:59

Re: Léo Thiers-Vidal

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  libertad
11-10-13
à 22:16

Re: Léo Thiers-Vidal

Oui bien sur je sais que les articles du ML ne sont pas tous le fait d'adhérents à la FA mais je n'ai pas vu d'articles qui contredisaient le point de vue féministe radical-abolitionniste. Si tu pouvais me les signaler, j'en ai peut-être raté, c'est possible.
Sur la question de la prostitution par exemple, le point de vue exprimé me semble toujours le même, voir l'article de Hélène Hernandez dans le ML n° 1716 "Penser les violences sexuelles" dont plus de la moitié consiste à dénoncer le "système prostitueur". Je ne me souviens pas avoir vu d'article donnant le point de vue du STRASS ou du courant dit "des travailleurs du sexe".

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  libertad
11-10-13
à 22:17

Re: Léo Thiers-Vidal

Eh tu réponds trop vite :-)

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  libertad
11-10-13
à 22:25

Re: Léo Thiers-Vidal

Exact, cet article est très bien, c'est la première fois que je lis ce genre de chose dans le ML. Je vais le publier sur l'En Dehors tout de suite, tu vois qu'il n'y a pas d'ostracisme de ma part à l'égard du ML :-)

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  mecano
11-10-13
à 22:26

Re: Léo Thiers-Vidal

Répondre à ce commentaire

  libertad
11-10-13
à 22:31

Re: Léo Thiers-Vidal

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  libertad
11-10-13
à 22:34

Re: Léo Thiers-Vidal

Là je suis sur le cul, la FA a signé ce texte contre la pénalisation du client, j'espère que ça sera publié dans le ML, c'est un retournement complet de position

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  libertad
11-10-13
à 22:37

Re: Léo Thiers-Vidal

Tu peux dire à Marine de Marx Brothers and Sisters qu'elle peut m'envoyer des textes, je les publierai avec plaisir
Répondre à ce commentaire

  mecano
11-10-13
à 22:39

Re: Léo Thiers-Vidal

Mais non ce n'est pas un retournement complet de position, il y a toujours eu des positions différentes voires contradictoires sur la question féministe, ça ne nous empêche pas de militer ensemble et d'écrire dans le même journal. Après il y a des tendances qui produisent plus ou moins d'écrits que d'autres, qui sont plus ou moins visibles, mais il n'y a pas, il ne peut y avoir de vision unique ou de ligne politique quelle qu'elle soit.Tant que l'on reste dans le périmètre de l'anarchie et en ce qui concerne la FA, de ses Principes de base, le mouvement s'enrichit de sa diversité.
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  mecano
11-10-13
à 22:41

Re: Léo Thiers-Vidal

le groupe a changé de nom et s'appelle désormais Etoile noire, voici son blog :

http://etoilenoire-fa.blogspot.fr/
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  libertad
11-10-13
à 22:51

Re: Léo Thiers-Vidal

Ok, dont acte, l'ouverture sur ce sujet de la prostitution est de bon augure, ça fait du bien de voir des anars rejoindre la tradition anti puritaine d'Emma Goldman et de soutien aux prostituées de Paul Robin. Le STRASS étant à l'heure actuelle la seule structure de lutte des prostituées et prostitués ( il ne faut pas les oublier) que la FA commence à bosser avec elles et eux est une chose excellente.
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  patrick83
19-09-14
à 19:43

Re: Léo Thiers-Vidal

Voui ! Bien sur ! Et laissons de côté toutes celles et ceux qui voudraient bien en sortir ou ne plus y être forcé !
Vivre la prostitution libre et volontaire ,
Quelle belle avancée social !
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