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La Feuille charbinoise : Je suis en désaccord avec la toute mignonne théorie du colibri si chère à
Pierre Rabhi et à un certain nombre de ses coreligionnaires. Je ne vais
pas m’empoisonner la vie à transporter une goutte d’eau à perpète pour
éteindre l’incendie massacrant la planète pendant que les gros richards
et les gros couillons larguent du pétrole en grosse quantité avec des
avions gros porteurs. Le Christ est soi-disant mort sur la croix pour
sauver l’humanité. Pas moi. Je préfère m’entrainer à tirer avec un canon
de défense anti-aérienne pour abattre le Canadair boutefeu. Simplicité
volontaire parce que c’est mon choix et que je veux bien l’assumer
peut-être… Si j’avais plus de pognon, ça me permettrait d’alimenter plus
généreusement les caisses de ceux qui – à mes yeux – ont besoin de
moyens pour diffuser leurs idées. La théorie du Colibri m’exaspère car
elle tend à rendre l’ensemble de la population responsable des problèmes
de la planète. En 10, selon un rapport Oxfam, 388 personnes les plus
riches possédaient autant que les 3,6 milliards des habitants les plus
pauvres de la planète. Avec le creusement du fossé des inégalités, en
2017, ce nombre s’est réduit à 8. Huit possèdent autant que 3,6
milliards (*)… Tous responsables de la surexploitation des ressources ?
Allez donc !