Le Capitalisme, c'est la misère.
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No Pasaran :
"Comme nous le montre l'accumulation des dernières lois (Fillon), rapports (Bénisti) et autres nouveaux programmes, l'Education a pour but de gérer la misère plutôt que d'élever les masses. L'école n'a plus prétention à former, à élever le niveau général des élèves et à proposer un accès privilégié à des savoirs et connaissances, mais à leur donner un minimum d'enseignement propre à les rendre employable. Comme le système économique n'a plus besoin de tout le monde, on s'occupe dès le plus jeune âge de savoir qui a le profil du déviant potentiel et on s'emploiera à lui apprendre la prison par l'école. La poussée sécuritaire qui non contentE de vouloir mettre de plus en plus les flics dans les écoles, voudrait aussi transformer certains établissements en écoles-prisons.
Cet appauvrissement programmé de l'école dans ses projets et ses contenus ne fait qu'accompagner, l'abêtissement programmé de la population. Plus le capitalisme est triomphant, moins l'offre d'informations, de divertissements ou de culture est diversifiée. Nous ne reviendrons pas sur les programmes TV dont la devise semble être toujours plus bas, nous ne reviendrons pas non plus sur l' information véhiculé par les grands médias, subtil mélange de pensée unique, faits divers et de désinformation.
De même, les grands marchands de musique crient au scandale lorsqu'un individu télécharge gratuitement sur le net des morceaux mais personne ne semble vouloir s'interroger sur l'insigne pauvreté de l'offre musicale ni de l'étouffement organisé des musiques non commerciales et des espaces où elles peuvent s'exprimer. La musique est symptomatique de la misère qui s'abat sur tout le milieu culturel, le mouvement des intermittents l'a déjà largement révélé.
Cette normalisation des espaces culturels ou festifs accompagne la montée du chômage, du précariat, AGCS, constitution européenne (si je me déplace, ce sera Non) L'Accord Général sur la Commercialisation des Services permet une fois de plus aux entreprises multinationales de s'en mettre plein les poches aux dépends des petits producteurs. Celui-ci interdit toute discrimination (positive ou négative) sur l'étiquetage des produits comme le fait revendiquer que le produit est exempt d'hormones, d'OGM ou de pesticides... De plus, il permet d'employer des travailleurs immigrés en France sur la base salariale de leur pays d'origine, ce que n'a fait que traduire la directive Bolkenstein.
Enfin, la constitution européenne, véritable plate forme de l'OMC, va permettre, si elle passe, d'achever toute velléité de garder un quelconque service public en europe et donc en France.
a destruction des richesses sociales s'accompagne de la destruction systématique de la planète qui nous entraîne vers la misère ultime. Détruire les ressources pour monnayer plus cher ce qu'il en reste semble une bonne recette d'enrichissement rapide mais qui sera sans doute sans lendemain comme nous le montre l'exemple du pétrole qui arrive à sa fin.
Les ressources en eau potable diminuent de manière alarmante, ce qui laisse présager de prochaines tragédies humaines (exodes, guerres,...)La biodiversité est gravement menacée par les assauts de l'homme, on parle même de sixième extinction (végétale et animale) en référence aux précédentes extinctions de masse qu'a connu l'histoire de la planète. Ceci se déroule en parallèle ou est causé par le réchauffement climatique qui va bouleverser toute la planète à court terme sans que cela ne fasse bouger les maîtres du monde, nonobstant quelques déclarations d'intentions à la Chirac.
Face à la montée des périls, la misère médicale est en train de s'installer avec la destruction en cours du système de sécurité sociale, l'inflation des prix des mutuelles et des politiques de prévention toujours aussi faméliques et orientées. Il est bien beau de montrer du doigt par exemple le danger de la cigarette, mais la première cause de cancer en France reste l'influence désastreuse des pesticides sur nos organismes. Les médias se gargarisent de l'augmentation de la durée de vie moyenne en France mais si c'est pour finir comme un légume dans un monde de robot quel intérêt ? Et la rechute peut intervenir rapidement, tellement cette amélioration est liée au système technicien dont on a aperçu la très grande fragilité en cas de crise comme la canicule.
Alors, que ressort-il de toutes ces joyeusetés qui planent sur nos têtes ? Un sentiment d'urgence à combattre le capitalisme en faisant vivre des alternatives qui sont en grande partie à recréer de toutes pièces. Résister c'est créer. RESISTER C'EST VIVRE!
