Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
S'ils ne savent pas très bien ce qu'ils veulent, ceux qui se rebellent savent ce qu'ils ne veulent plus : les contrôles généralisés, les rafles de sans-papiers, la répression policière, les expulsions des logements et du territoire, le chômage, la précarité, la haine médiatique et politique, la discrimination sous toutes ses formes, la violence des institutions depuis l'école jusqu'aux médias, de la justice et de la police, la casse de tous les acquis sociaux qui protégeaient un tant soit peu le peuple. C'est de là que proviennent d'abord les violences.
POLICE PARTOUT, JUSTICE SOCIALE NULLE PART !
Oui, une violence vient d'en bas et elle se dresse face à toutes celles qui pleuvent d'en haut. Toute révolte a été accompagnée de dérapages. On ne doit pas se cacher derrière pour dénoncer les classes populaires en effusion. Effectivement, brûler la voiture de son voisin lorsqu'il subit le même type d'injustice, ce n'est ni juste ni constructif. Mais est-ce là le centre de ces événements et la seule chose qu'il faille en retenir ? Ce sont aussi les symboles d'un pouvoir et d'une économie méprisantes et agressives qui sont touchés au cœur : commissariats, concessionnaires automobiles, entreprises, transports payants, structures municipales…
Pour savoir ce que nous voulons faire de cette société il faut stopper le travail, c'est là toute notre force et notre meilleure arme. Plutôt que de nous diviser, elle nous rassemble. Bloquons la machine économique, celle qui dirige les politiques et les forces de la répression. Profitons de ce temps et de ces espaces libérés pour échanger, nous retrouver et construire quelque chose de différent.
La répression est sans merci du côté de l'Etat, nous devons soutenir toutes les personnes incarcérées. Les prisons débordent de pauvres et d'exclus, nous n'en voulons plus. Aujourd'hui « l'état d'urgence » est décrété, il avait été mis en place pendant la guerre d'Algérie et utilisé contre les révoltes en Nouvelle-Calédonie : l'Etat prend les quartiers populaires pour ses colonies. Faudra-t-il attendre l'intervention de l'armée pour que l'ensemble de la population se réveille ? Personne ne doit se taire, nous sommes tous et toutes responsables de ce qui est en train de se passer, prenons notre avenir en main !
Au delà de l'état d'urgence, l'Etat cherche à nous mettre au pas et au travail forcé (apprentissage dès 14 ans, Contrat Nouvelle Embauche, RMA…). Solidarité populaire vers la grève !
SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA REPRESSION !
QUI SEME LA MISERE RECOLTE LA COLERE !
CNT - Syndicat des Travailleurs-euses de l'Education 92 - ste92@cnt-f.org
Télécharger le tract
Soyons présents devant les tribunaux où comparaissent les présumés émeutiers inculpés ! Soutien aux inculpés, à leurs familles et à leurs ami-e-s ! Radicalisation des prises de positions sur "les violences urbaines !