Lu sur
le blog de Paul Jorion : "La victoire de David Cameron aux élections en Grande Bretagne est un
très mauvais signal adressé au monde politique. Avec la réélection de
Merkel en 2013, elle tendrait à servir d’exemple à un personnel
politique européen tout entier tourné vers l’accomplissement d’une
carrière dans les sphères du pouvoir (je parle ici des partis
traditionnels). Il suffirait d’une relative prospérité économique
mesurée essentiellement par le taux de croissance (1,6 % en Allemagne et
2,6 % au Royaume-Uni pour une moyenne européenne à 0,9 %) et un taux de
chômage (4,8 % en Allemagne et 5,5 % au Royaume-Uni contre 9,9 en
moyenne européenne) un peu plus bas que dans le reste de l’Union
Européenne pour emporter sinon l’adhésion, du moins le consentement de
la majorité de la population et des classes moyennes en particulier.
Dans ces conditions, on comprend l’importance de marteler ce discours
sur le retour de la croissance en Europe.
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