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L’ « étatisme » a été non seulement une catastrophe sur le plan historique et aussi et surtout, d’abord, une erreur stratégique.
- l’Etat
serait le centre de gravité de tout pouvoir,
- il
existerait une rationalité économique qui, exercée à partir de l’Etat
assurerait la défense de l’intérêt public.
Contrairement
aux apparences, la réalité des rapports sociaux ne se trouve pas concentrée
dans l’Etat. S’il en est le garant, il n’en est cependant pas l’essence. Celle-ci est constituée par la réalité économique
et sociale des rapports de production qui sont un produit de l’évolution
historique, à un moment donné. Différentes formes, constitutionnelles, de
l’Etat peuvent d’ailleurs s’adapter à différents moments de l’évolution de ces
rapports (république, monarchie constitutionnelle, fascisme,…).
- la
déconnexion entre la réalité politique artificiellement crée et la réalité
sociale du terrain ;
- la
gestion par une bureaucratie de plus en plus éloignée de la réalité et sûre de
détenir la « vérité ».
- l’Etat, après la prise du pouvoir, est devenu le
lieu de tous les pouvoirs, y compris les plus intimes puisque l’idéologie qui
l’habite est « juste » ;
- l’Etat se donne le pouvoir exorbitant d’être l’expression
de tous les besoins et tous les désirs, il est donc à même, en principe, de
pouvoir tous les satisfaire ;
- l’égalité étant la règle, personne ne possède plus
rien, l’Etat possède tout et comme l’Etat est le peuple, le peuple a tout
(CQFD).
Patrick
MIGNARD
Commentaires :
libertad |
Pour poursuivre les réflexions de Patrick, on pourra lire avec intérêt :
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baccata 15-12-07
à 16:01 |
Re:je pense que si dès l'enfance tout les individus sur terre pouvaient avoir comme fondement éducatif de leurs consciences, que le pouvoir quel qu'il soit et quel que soit sa forme, à toujours été, est, et sera toujours source de corruption, et de division capable de générer les conditions du chaos entre les individus, ,donc de violence et de haine, et que par définition celui qui monte dans la hierarchie c'est celui qui se soumet ouvertement ou non à l'autorité déja en place, et qu'en tant que tel aucun être humain sur terre, ne pourra jamais prétendre en faire autre chose qu'un instrument d'asservissement et de destruction, je pense alors que l'autorité et la misère humaine qui y sont liés, n'auraient été qu'un vague souvenir, ou un mauvais cauchemar sur cette terre. Encore une fois l'éducation est encore aujourd'hui au centre de toutes nos misères, et cela les dirigeants étatiques et capitalistes l'ont hélas compris depuis longtemps, non seulement en sachant utilisé durant des siècles la soumission des consciences à un ordre morale monotheiste et patriarcale pour "légitimer le pouvoir" aux yeux des individus soumis à l'encadrement religieux, mais surtout en créant l'école obligatoire pour tous dès le 19éme siècle qui poussa tant de jeunes gens séparés et aliénés par des frontières et des cultes nationalistes à se faire broyer et à s'entretuer sur l'autel sacrificiel des interêts géopolitiques et expansionistes d'une minorité dirigeante possédés par la soif de pouvoir, et la peur de le perdre, faisant d'eux des serviteurs du néant, de la haine et de la destruction de toute vie sur terre, aujourd'hui encore... personne ne peut prétendre prendre le pouvoir pour changer les choses, mis à part les charlatans, car c'est le pouvoir qui prend l'individu ou celui qui le convoite, et le posséde pour en faire son serviteur et celui des interêts capitalistes, tout en sachant s'en débarasser stratégiquement lorsque cette individu n'est plus utile, ou capable de le servir, il en va ainsi de toutes les dictatures étatiques à visage découvert et de toutes celles ayant revêti un masque "démocratique", devenu aujourd'hui un facteur indispensable à la stabilité économique de l'expansion mondiale du capital et de son néant destructeur. Facteur indispensable, jusqu'au jour bien sur, ou les technologies de contrôle et de surveillance des fameuses "ressources humaines" encadrés dans un environnement de plus en plus lissé et quadrillé, permettront au capital de ne plus avoir recours à l'illusion démocratique dans les pays constituant aujourd'hui la base arrière administrative et de services, de son expansion mondiale. Répondre à ce commentaire
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à 22:08