Lu sur
Alternative libertaire :
"Deux ans et demi après l’éviction d’Hosni Moubarak, la rue égyptienne a
de nouveau parlé. Mohamed Morsi a été chassé du pouvoir après un an de
règne et quatre jours de manifestations d’une ampleur inégalée dans
l’histoire du pays. Les Égyptiens et les Égyptiennes sont venu-e-s
rappeler au monde qu’une élection n’est pas un chèque en blanc qui délie
les représentants de toute contrainte.
La démocratie réelle implique un contrôle des mandats par les mandants
et cela ne serait rien sans la possibilité de révoquer ceux qui ont
trahi leur mandat. Aucune constitution n’accorde ce pouvoir aux
travailleurs (en dehors de quelques « référendums révocatoires » à la
sauce chaviste) : les classes dominantes auraient bien trop peur de la
spirale démocratique que cela pourrait entraîner à leurs dépens.
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