Placé 15 heures en garde à vue après la manifestation lycéenne du 10 décembre à Saint-Nazaire pour avoir tenté de mettre le feu à une poubelle, Mikaël, lycéen de 19 ans, avait refusé à cette occasion le prélèvement ADN auquel on avait voulu le soumettre.
Jugé le 20 janvier 2009, la procureur avait requis 60 heures de TIG
pour la tentative d'incendie de poubelle et 1 mois de prison avec
sursis pour refus de se soumettre au prélèvement ADN.
Le verdict est tombé aujourd'hui et va bien au-delà de ce réquisitoire
qui semblait déjà sévère : 105 heures de TIG pour la poubelle qui n'a
pas brûlé, 2 mois de prison avec sursis et 300 € d'amende pour le refus
de prélèvement ADN.
Ceci venant après la condamnation, en comparution immédiate, à de la
prison ferme pour 4 personnes présentes à la manifestation du 29
janvier (voir détails ici :
http://nantes.indymedia.org/article/16123), on peut craindre que la
ville de Saint-Nazaire ne devienne un symbole d'iniquité.
Le comité de soutien à Mikaël s’indigne de ces condamnations
totalement disproportionnées au regard des faits. Elles participent
d’une criminalisation des mouvements sociaux qui réduit insidieusement
nos libertés fondamentales : liberté d’expression et de manifestation.
Inquiets des procès à venir, nous appellerons à de nouvelles initiatives pour élargir la solidarité contre la répression.
Une pétition de soutien à Mikaël est en ligne :
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=3571