Quotidien anarchiste individualiste
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LA RENTREE DE LA CHAMBRE (extrait)
--> Dans 'La Chandelle Verte' d'Alfred Jarry, début des années 1900.
On connaît le petit système par lequel, autrefois, on "décimait" des malfaiteurs ou toute espèce d'ennemis vaincus. On les faisait mettre en rang, on les numérotait, et tous les dix numéros, on en prenait un à qui on coupait la tête.
Ce procédé avait le défaut d'être arbitraire et de désigner n'importe qui, au hasard.
Le suffrage universel a ceci de bon qu'il désigne sûrement, infailliblement, quelqu'un qui est atteint de la folie des grandeurs. Ces aliénés se sont d'ailleurs pas plaindre : ils s'offrent eux-mêmes au suffrage.
La plupart de ces membres dangereux retranchés de la société amputés, "députés" pour tout dire, méditent, ou se vantent de méditer des projets de bouleversement social. On contraint aisément ces individus à signer la confession générale de leurs futurs forfaits. C'est ce qu'ils appellent leur programme.
Presque tous sont, au fond, des êtres doux et inoffensifs, incapables de l'exécuter.
On se contente de les parquer étroitement dans une geôle spéciale où on peut les aisément surveiller : la Chambre.
Quand on les lâche - ce qu'on vient de faire - la surveillance n'est point interrompue.
L'appât des parcours gratuits sur les chemins de fer les engage, naïfs, à montrer leur carte. Cela vaut toutes les anthropométries. Nous recommandons ce procédé pour la recherche des malfaiteurs.
Le plus grand nombre, en outre, est pourvu d'un grelot, qui ne sonne pas, il est vrai, mais qui ne les fait pas moins reconnaître, car leur vanité invétérée les pousse à s'exhiber : la médaille.
Ils s'annoncent aussi par des cliquettes de bois - les pupitres - comme les anciens lépreux.
Le plus dangereux de ces fous - le président - chef du troupeau, porte une énorme sonnette.
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noals
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dans l'état mental dans lequel je suis actuellement, ca me donne envie de vomir. vomir sur leur gueule et les regarder, la face plein de vomi. si ils ose l'ouvrir, leur mettre une belle claque dans leur gueule plein de vomi. si il veulent la rendre, y'a pas de problème, j'suis là. taper dans la merde, j'fais ca depuis que j'suis né mais c'est comme j'l'ai déjà dis ici : le jour ou les mots dépasserons les actes, bah j'serais mort. car taper du mouton, c'est pas tres passionnant surtout quand on se rend compte de leur nombre. faut que j'aille voir le trou du cul.
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à 00:30