Lu sur
Quand l'autruche éternue : "Le
rêve grec
aurait donc vécu... Celles et ceux qui, à l’instar du volatile, étaient
demeurés éveillés, insensibles aux fumées ravalées dévalées
de l’Olympe démocratique, s’étonnent malgré tout non tant de la
violence de la réaction troïkienne, mais de la diligence avec laquelle
elle fut menée. Pour le moins, ça n’a pas traîné, tant et si
bien que, de cette illusion, nous retiendrons surtout l’éphémère, le
fugitif. Pour le reste, c’est depuis bien belle lurette que le barnum
électoral a rejoint la boîte à soupirs, au même
titre que l’ubuesque oxymoron de
la révolution par les urnes. Laissons à leurs fantasmes d’enfants celles et ceux qui prétendent vaincre le choléra en usant de la peste, aussi sûrement
qu’on vient à bout du cholestérol via la consommation massive de Nutella.