Les trois personnes accusées d’avoir dégradé le 17 novembre dernier les bornes de contrôle biométrique du lycée de la Vallée de Chevreuse ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende (pour l’intrusion dans le lycée) et 9086 euros de dommages et intérêts (pour les machines). Les trois accusé-e-s ont été jugé-e-s coupables, co-auteurs de la dégradation.
Ils ont décidé de faire appel de cette décision.
C’est un jugement cybernétique. À aucun moment n’a été discutée la question centrale de ce procès : que de telles machines n’ont rien à faire dans une école ni ailleurs. Les circuits électroniques ont été défendus contre le simple bon sens.
Ce verdict est un soutien objectif à la diffusion massive de cette technologie, entreprise menée par l’État et l’industrie.
Nous sommes de celles et ceux qui refusent de se résigner à cet état de fait.
Le collectif contre la biométrie