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Le premier élément d’inégalité social entre hommes et femmes concerne l’engagement militant. De manière traditionnel, l’espace social a été partagé en deux royaumes : à l’homme l’espace public de la cité, à la femme, le foyer domestique…
On pourrait penser que dans nos sociétés contemporaines occidentales cette vision traditionnelle est dépassée. Pourtant, l’engagement dans l’espace public des femmes reste inférieur à celui des hommes et varie selon le type de militantisme. En effet, les femmes s’investissent plus facilement dans le militantisme associatif jugé plus concret que dans le militantisme politique, plus idéologique ; et la proportion des femmes dans les organisations d’extrême gauche est faible, plus encore dans les organisations anarchistes.
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Commentaires :
libertad |
Voilà un texte de réflexion qui aurait pu poser des questions
intéressantes mais qui malheureusement ne sort pas des habituelles
remarques d'un courant féministe qui aujourd'hui sert de conseiller au
gouvernement en matière de politiquement correct ( voir à ce sujet un
article de Médiapart : Les ministres prennent une leçon de féminisme )
Première question que l'on interroge jamais mais que des anarchistes devraient pourtant remettre en cause : "à l’homme l’espace public de la cité, à la femme, le foyer domestique" pourquoi faudrait-il considérer que ce que la société capitaliste valorise : l'espace public doivent obligatoirement être considéré comme supérieur et facteur de réussite et l'espace privé, dit familial comme un espace inférieur ? "Le pouvoir est maudit" en quoi la volonté de participer à cet espace de pouvoir serait-il à favoriser d'un point de vue anarchiste ? Historiquement les femmes n'ont-elles pas eu raison de considérer la sphère privée, l'éducation des enfants comme plus essentielle que les hochets du pouvoir ? Deuxième question : pourquoi les femmes devraient-elles plus participer à des organisations anarchistes et se consacrer moins à des activités associatives ? Ne peut-on estimer comme anarchistes que les congrès, les réunions, les organisations ne servent pas à grand chose mais que militer dans le réel dans l'associatif est plus utile que de modifier une virgule ou un mot dans un texte de congrès que bien peu liront et même s'ils le lisent, pour quelle utilité concrète ? Troisième question : la prise de parole dans les assemblées. En quoi cette caractéristique serait-elle exclusivement liée au sexe, de nombreux hommes ne prennent non plus la parole dans ces réunions. Hommes et femmes qui ne prennent jamais la parole, refusent souvent les enjeux de pouvoir dans les organisations. Le MLF de ce point de vue fut un contre-exemple montrant que la prise de pouvoir par la parole n'était pas réservée aux hommes, la dérive sectaire qu'à connu le MLF finissant avec le dépôt de marque du même nom, montre bien que les enjeux de pouvoir n'ont rien à voir avec le sexe. Dernière question évacuée par ce texte : celle de "l’exploitation du travail reproductif effectué par les femmes au sein de l’espace domestique", Irène oublie comme toutes les chercheuses féministes qui ont étudié cette question que la sphère de l'espace domestique se réduit à peau de chagrin, qu'elle est devenue un enjeu très rentable pour le système marchand, réduisant la part du travail gratuit des femmes, au profit de la marchandise ( cuisine, garde des enfants, télé, informatique). Elle oublie aussi que si le partage des tâches domestiques est encore largement inégalitaire, la lutte des femmes pour un partage plus équitable n'est pas très visible (hormis dans une plainte peu progressiste) révélant sans doute un enjeu de pouvoir au sein des couples que nombre de femmes ne sont pas prêtes à lâcher. Abandonnons hommes et femmes les hochets du pouvoir, les prises de paroles inutiles, la montée dans les hiérarchies, élevons nos enfants, partageons nos repas. Ce n'est que dans le partage des tâches de la vraie vie et pas dans l'activité du spectacle que le monde à venir est à construire Répondre à ce commentaire
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à 22:12