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[La Discordia] Cycle « Nique la France » (1ere partie) : La révolte de novembre 2005 - Discussion publique
Voici un petit videoflyer réalisé à l’occasion d’une discussion jeudi 25 février à 19h sur la révolte de novembre 2005 à la bibliothèque anarchiste La Discordia (Paris), dans le cadre du cycle "« Nique la France » : Retour sur des révoltes et des luttes d’un passé récent, pour nous préparer à celles du futur". La seconde partie de ce cycle s’intéressera au mouvement contre la loi CPE du printemps 2006, elle aura lieu dans les prochains mois.
https://vimeo.com/155735079
Cycle « Nique la France » : Retour sur des révoltes et des luttes d’un passé récent, pour nous préparer à celles du futur
Première partie : La révolte de novembre 2005
Jeudi 25 février – 19h
Novembre 2005 : la nouvelle de la mort de deux jeunes à cause de la police à Clichy-sous-Bois se répand comme une étincelle qui met le feu à une société où déjà couvaient les braises. Pendant des semaines des personnes s’affrontent avec les flics, crament véhicules et établissements publics, avec la rage produite par un monde de misère et d’exploitation. Les appels au calme des politiciens de tous les bords, des syndicalistes, des grands frères associatifs, des businessman légaux comme illégaux, ou des autorités religieuses n’y feront rien, l’État ira jusqu’à évoquer la possibilité de déployer l’armée pour maîtriser cette révolte incontrôlable, car sans chefs et sans revendications immédiates.
Dix ans plus tard, le tableau s’est obscurcit : la peur et l’endoctrinement religieux se répandent parmi les exploités, l’État voudrait se présenter comme seul barrage au terrorisme islamiste, et des réactionnaires identitaires cherchent à récupérer la mémoire de la révolte de novembre 2005. Comment utiliser cette expérience-là pour préparer dés aujourd’hui les subversions du futur ? De quelle façon la pacification sociale limite-t-elle des possibilités de ce type et comment faire sauter ces verrous ?
Quel pourrait être le rôle des révolutionnaires dans des situations de ce type ? Comment mettre le feu aux poudres, sans se poser en avant-gardes politiques, mais comme minorités agissantes de révoltés parmi d’autres ? Comment tisser des liens de complicité en vue des prochaines révoltes ? Comment empêcher le retour à la normale ?
(la deuxième partie de ce cycle s’intéressera au mouvement contre la loi CPE du printemps 2006, elle aura lieu dans les prochains mois)
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Ecrit par , à 09:12 dans la rubrique "
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