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La Coord des Groupes anar veut alliance «minorités opprimées, religieuses, nationales, sexuelles» Religieuses? Aïe!!!
Ecrit par libertad, à 09:17 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  libertad
30-03-15
à 09:21

Que crèvent toutes les religions, ennemies de l'individu. Les anarchistes ne lèveront pas le petit doigt (du moins les individualistes qui vomissent toutes les sectes).
Pas d'expression religieuse dans l'espace public ( aucun signe religieux dans la rue), liberté religieuse de chacun mais dans la sphère privée. Halte au prosélytisme de toutes les religions qui commencent à nous faire chier.
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  grouchodurruti
30-03-15
à 21:12

Re:

Le communiqué de la CGA a été tronqué. Il dit :
"Nous devons permettre l’alliance entre toutes les minorités opprimées, qu’elles soient religieuses, nationales ou sexuelles, de manière autonome et sans hiérarchie. Nous avons besoin de nous unir autour de nos intérêts communs, sur des bases de classe, pour développer des luttes populaires capables de faire plier nos ennemis : États et bourgeoisies, quelles que soient les étiquettes dont ils se parent (« républicain », « islamiste »…)."

Même s'il reste discutable (ou pas), la lecture de la totalité du paragraphe donne une teneur assez différente que ce que laisse supposer l'extrait mis en exergue par Claude Guillon. Malgré la sympathie que j'ai pour Claude Guillon, je pense que pour discuter sainement et utilement de ce genre de question la moindre des chose est de ne pas caricaturer la position adverse.

Par ailleurs, la position de la CGA n'est pas très différente de celle de Bakounine dans la première internationale. Mais la CGA l'exprime de façon peu rigoureuse, et reste dans le slogan stérile, alors que la pensée de Bakonine sur cette question est bien plus fructueuse, à mon avis. Voir les extraits ci-dessous.
Pour ma part, je pense que la question est aujourd'hui cruciale, mais que ni la position de la CGA ni celle de Claude Guillon ne nous permettent d'y donner une réponse satisfaisante.
Cette question est celle de l'articulation de la lutte des classe, et de la lutte contre les aliénations idéologiques. Or, il me semble que l'argument de Bakounine dépasse de loin ces deux positionnements : c'est l'intégration dans la lutte des classe d'individus aliénés (par la religion, la nation, ou aujourd'hui le consumérisme) qui conduira ces derniers à abandonner leurs illusions idéologiques. Bref la lutte des classes est la meilleure pédagogie, car elle remplace une pensée magique par une pensée sociale rationnelle.

M. Bakounine. Politique de l'internationale L'Égalité, du n° 29 au n° 32, 7-28 août 1869 http://kropot.free.fr/Bakounine-PolInter.htm Nous pensons que les fondateurs de l'Association Internationale ont agi avec une très grande sagesse en éliminant d'abord du programme de cette association toutes les questions politiques et religieuses. Sans doute, ils n'ont point manqué eux-mêmes ni d'opinions politiques, ni d'opinions antireligieuses bien marquées ; mais ils se sont abstenus de les émettre dans ce programme, parce que leur but principal, c'était d'unir avant tout les masses ouvrières du monde civilisé dans une action commune. Ils ont dû nécessairement chercher une base commune, une série de simples principes sur lesquels tous les ouvriers, quelles que soient d'ailleurs leurs aberrations politiques et religieuses, pour peu qu'ils soient des ouvriers sérieux, c'est-à-dire des hommes durement exploités et souffrants, sont et doivent être d'accord.

S'ils avaient arboré le drapeau d'un système politique ou antireligieux, loin d'unir les ouvriers de l'Europe, ils les auraient encore plus divisés ; parce que, l'ignorance des ouvriers aidant, la propagande intéressée et au plus haut degré corruptive des prêtres, des gouvernements et de tous les partis politiques bourgeois, sans en excepter les plus rouges, a répandu une foule de fausses idées dans les masses ouvrières, et que ces masses aveuglées se passionnent malheureusement encore trop souvent pour des mensonges, qui n'ont d'autre but que de leur faire servir, volontairement et stupidement, au détriment de leurs intérêts propres, ceux des classes privilégiées.

D'ailleurs, il existe encore une trop grande différence entre les degrés de développement industriel, politique, intellectuel et moral des masses ouvrières dans [les] différents pays, pour qu'il soit possible de les unir aujourd'hui par un seul et même programme politique et anti-religieux. Poser un tel programme comme celui de l'Internationale, en faire une condition absolue d'entrée dans cette Association, ce serait vouloir organiser une secte, non une association universelle, ce serait tuer l'Internationale. (...) Nous avons exposé ces principes dans nos derniers numéros. Au point de vue politique et social, ils ont pour conséquence nécessaire l'abolition des classes, par conséquent celle de la bourgeoisie, qui est la classe dominante aujourd'hui ; l'abolition de tous les États territoriaux, celle de toutes les patries politiques, et, sur leur ruine, l'établissement de la grande fédération internationale de tous les groupes productifs, nationaux et locaux. Au point de vue philosophique, comme ils ne tendent à rien [de] moins qu'à la réalisation de l'idéal humain, du bonheur humain, de l'égalité, de la justice et de la liberté sur la terre, que par là même ils tendent à rendre tout à fait inutiles tous les compléments célestes et toutes les espérances d'un monde meilleur, ils auront pour conséquence également nécessaire l'abolition des cultes et de tous les systèmes religieux.

Annoncez tout d'abord ces deux buts à des ouvriers ignorants, écrasés par le travail de chaque jour et démoralisés, emprisonnés pour ainsi dire sciemment par les doctrines perverses que les gouvernements, de concert avec toutes les castes privilégiées, prêtres, noblesse, bourgeoisie, leur distribuent à pleines mains, et vous les effrayerez ; ils vous repousseront peut-être, sans se douter que toutes ces idées ne sont rien que l'expression la plus fidèle de leurs propres intérêts, que ces buts portent en eux la réalisation de leurs vœux les plus chers ; et qu'au contraire les préjugés religieux et politiques, au nom desquels ils les repousseront peut-être, sont la cause directe de la prolongation de leur esclavage et de leur misère.

11 faut bien distinguer entre les préjugés des masses populaires et ceux de la classe privilégiée. Les préjugés des masses, comme nous venons de le dire, ne sont fondés que sur leur ignorance et sont tout contraires à leurs intérêts, tandis que ceux de la bourgeoisie sont précisément fondés sur les intérêts de cette classe, et ne se maintiennent, contre l'action dissolvante de la science bourgeoise elle-même, que grâce à l'égoïsme collectif des bourgeois. Le peuple veut, mais il ne sait pas ; la bourgeoisie sait, mais elle ne veut pas. Lequel des deux est l'incurable? La bourgeoisie, sans aucun doute. (...) Nous parlons de la grande masse ouvrière qui, éreintée par son travail quotidien, est ignorante et misérable. Celle-là, quels que soient les préjugés politiques et religieux qu'on ait tâché et même réussi en partie de faire prévaloir dans sa conscience, est socialiste sans le savoir ; Elle est au fond de son instinct, et par la force même de sa position, plus sérieusement, plus réellement socialiste, que ne le sont tous les socialistes scientifiques et bourgeois pris ensemble. Elle l'est par toutes les conditions de son existence matérielle, par tous les besoins de son être, tandis que ces derniers ne le sont que par les besoins de leur pensée ; et, dans la vie réelle, les besoins de l'être exercent toujours une puissance bien plus forte que ceux de la pensée, la pensée étant ici, comme partout et toujours, l'expression de l'être, le reflet de ses développements successifs, mais jamais son principe. (...) Qu'est-ce qui empêche encore le développement plus rapide de cette pensée salutaire au sein des masses ouvrières ? Leur ignorance sans doute, et en grande partie les préjugés politiques et religieux par lesquels les classes intéressées s'efforcent encore aujourd'hui d'obscurcir leur conscience et leur intelligence naturelle. Comment dissiper cette ignorance, comment détruire ces préjugés malfaisants? — Par l'instruction et par la propagande?

Ce sont sans doute de grands et beaux moyens. Mais, dans l'état actuel des masses ouvrières, ils sont insuffisants. L'ouvrier isolé est trop écrasé par son travail et par ses soucis quotidiens pour avoir beaucoup de temps à donner à son instruction. Et d'ailleurs, qui fera cette propagande ? Seront-ce les quelques socialistes sincères, issus de la bourgeoisie, qui sont pleins de généreuse volonté, sans doute, mais qui sont trop peu nombreux d'abord pour donner à leur propagande toute la largeur nécessaire, et qui, d'un autre côté, appartenant par leur position à un monde différent, n'ont pas sur le monde ouvrier toute la prise qu'il faudrait et qui excitent en lui des défiances plus ou moins légitimes ?

«L'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes», dit le préambule de nos statuts généraux. Et il a mille fois raison de le dire. C'est la base principale de notre grande Association. Mais le monde ouvrier est généralement ignorant, la théorie lui manque encore tout à fait. Donc il ne lui reste qu'une seule voie, c'est celle de son émancipation par la pratique. Quelle peut et doit être cette pratique ?

Il n'en est qu'une seule. C'est celle de la lutte solidaire des ouvriers contre les patrons. Ce sont les trade-unions, l'organisation et la fédération des caisses de résistance. (...) Si l'Internationale se montre d'abord indulgente pour les idées conservatrices et réactionnaires, soit en politique, soit en religion, que des ouvriers peuvent avoir en entrant dans son sein, ce n'est pas du tout par indifférence pour ces idées. On ne peut la taxer d'indifférence puisqu'elle les déteste et les repousse de toutes les forces de son être, toute idée réactionnaire étant le renversement du principe même de l'Internationale, comme nous l'avons déjà démontré dans nos précédents articles.

Cette indulgence, nous le répétons encore, lui est inspirée par une haute sagesse. Sachant parfaitement que tout ouvrier sérieux est un socialiste par toutes les nécessités inhérentes à sa position misérable, et que des idées réactionnaires, s'il en a, ne peuvent être que l'effet de son ignorance, elle compte sur l'expérience collective qu'il ne peut manquer d'acquérir au sein de l'Internationale, et surtout sur le développement de la lutte collective des travailleurs contre les patrons, pour l'en délivrer.

Et en effet, du moment qu'un ouvrier, prenant foi dans la possibilité d'une prochaine transformation radicale de la situation économique, associé à ses camarades, commence à lutter sérieusement pour la diminution de ses heures de travail et l'augmentation de son salaire ; du moment qu'il commence à s'intéresser vivement à cette lutte toute matérielle, on peut être certain qu'il abandonnera bientôt toutes ses préoccupations célestes, et que, s'habituant à compter toujours davantage sur la force collective des travailleurs, il renoncera volontairement au secours du ciel. Le socialisme prend, dans son esprit, la place de la religion.

Il en sera de même de sa politique réactionnaire. Elle perdra son soutien principal à mesure que la conscience de l'ouvrier se verra délivrée de l'oppression religieuse. D'un autre côté, la lutte économique, en se développant et en s'étendant toujours davantage, lui fera connaître de plus en plus, d'une manière pratique et par une expérience collective qui est nécessairement toujours plus instructive et plus large que chaque expérience isolée, ses ennemis véritables, qui sont les classes privilégiées, y compris le clergé, la bourgeoisie, la noblesse et l'État ; ce dernier n'étant là que pour sauvegarder tous les privilèges de ces classes, et prenant nécessairement toujours leur parti contre le prolétariat.

L'ouvrier, ainsi engagé dans la lutte, finira forcément par comprendre l'antagonisme irréconciliable qui existe entre ces suppôts de la réaction et ses intérêts humains les plus chers, et, arrivé à ce point, il ne manquera pas de se reconnaître et de se poser carrément comme un socialiste révolutionnaire. (...) Faisant abstraction, comme le lui commandent ses statuts, de toute politique nationale et locale, elle donnera à l'agitation ouvrière dans tous les pays un caractère essentiellement économique, en posant comme but : la diminution des heures de travail et l'augmentation des salaires ; comme moyens: l'association des masses ouvrières et la formation des caisses de résistance.

Elle fera la propagande de ses principes, car ces principes étant l'expression la plus pure des intérêts collectifs des travailleurs du monde entier, sont l'âme et constituent toute la force vitale de l'Association. Elle fera cette propagande largement, sans égard pour les susceptibilités bourgeoises, afin que chaque travailleur, sortant de la torpeur intellectuelle et morale dans laquelle on s'efforce de le retenir, comprenne sa situation, sache bien ce qu'il doit vouloir faire et à quelles conditions il peut conquérir ses droits d'homme.

Elle en fera une propagande d'autant plus énergique et sincère que, dans l'Internationale même, nous rencontrons souvent des influences qui, affectant de mépriser ces principes, voudraient les faire passer pour une théorie inutile et s'efforcent de ramener les travailleurs au catéchisme politique, économique et religieux des bourgeois.

Elle s'étendra enfin et s'organisera fortement à travers les frontières de tous les pays, afin que, quand la révolution, amenée par la force des choses, aura éclaté, il se trouve une force réelle, sachant ce qu'elle doit faire, et par là même capable de s'en emparer et de lui donner une direction vraiment salutaire pour le peuple ; une organisation internationale sérieuse des associations ouvrières de tous les pays, capable de remplacer ce monde politique des États et de la bourgeoisie qui s'en va.

Nous terminons cet exposé fidèle de la politique de l'Internationale en reproduisant le dernier paragraphe des considérants de nos statuts généraux:

«Le mouvement qui s'accomplit parmi les ouvriers des pays les plus industrieux de l'Europe, en faisant naître de nouvelles espérances, donne un solennel avertissement de ne point retomber dans les vieilles erreurs.» _______________________________________________
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  libertad
30-03-15
à 21:59

Re: Mail reçu de E. Lacrate

Nous devons permettre l’alliance entre toutes les minorités opprimées, qu’elles soient religieuses, nationales ou sexuelles, de manière autonome et sans hiérarchie." (signé CGA) Mais sur quelle planète vivent ces soit-disant anars, en gros ce qu'ils nous proposent comme alternative c'est une alliance entre islamistes, sionistes, nationalistes, féministes, homosexuels, etc., et tout ça sans hiérarchie, mais atterrissez un peu ! et regardez simplement autour de vous, qui voudrait simplement d'un homosexuel islamiste ? et je ne parle même pas de la condition des femmes dans les religions. Et non, l'interdiction des signes religieux dans les écoles et universités, ce n'est pas de l'islamophobie, mais simplement de la laïcité, L A ï C I T É. Des anars prônant une alliance avec les religieux on aura ton vu depuis ce 11 janvier 2015. Ni dieu ni maître, bordel ! E. Lacrate
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  libertad
30-03-15
à 22:59

Re: Mail reçu de E. Lacrate

grouchodurruti tous les travailleurs quelle que soit leur religion sont des camarades de lutte, du moment qu'ils ne manifestent pas publiquement leur religion par des signes distinctifs, c'est à dire faire du prosélytisme.
Mais pas question de s'associer avec des orgas religieuses du type UOIF ou autres, juives ou je ne sais quoi, cathos idem qui viennent vendre leur sale soupe.
Pas de voile ou de kippa dans nos manifs, la religion c'est chez soi, pas plus et tout ira mieux.
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