Lu sur
Rebellyon.infos :
"Ils étaient là, 3 fois plus nombreux que mardi, plus motivés encore. Alors les tactiques des uns et des autres se rapprochent pour récupérer ce mouvement s’amplifiant quand ce n’est pas pour le tuer. Environ 13000 personnes cette fois-ci à Lyon. Et toujours pas un gros syndicat qui pourrait maitriser le mouvement. Ce qui change avec la plupart des autres manifestations, c’est l’absence de drapeaux-logos. Il n’y a que des supports pour leurs slogans, pour leurs dessins et des drapeaux noirs, noir/rouge et rouges.
Ils se méfient des partis politiques mais certains se jettent dans leurs gueules.
Ainsi la délégation illégitime de mardi au rectorat n’a pu rencontrer le recteur qui était à Paris. C’est alors qu’ils sont allés voir le maire qui les fait accueillir par son directeur de cabinet.
La mairie socialiste leur a promis de tout faire pour leur donner une somme dérisoire de 1500 €, une salle pour faire un journal, le ticket étudiant TCL à 1€ et leur soutien dans la lutte.
Le PS qui intervient directement dans un mouvement lycéen ! Il faut dire qu’à Lyon, la FIDL est inexistante et l’UNEF n’arrive pas à s’imposer. Il y a d’ailleurs confirmation que c’est bien SOS Racisme qui a appelé les flics mardi.
La manifestation toujours plus dynamique est partie de Bellecour pour l’ancien Palais de Justice puis a longé la préfecture depuis les quais pour arriver à la bourse du travail Place Guichard.
On aura pu voir :
- Les flics : toujours plus nombreux ; une quinzaine de flics en civil style BAC à l’affût à côté du cortège.
- Une petite poignée de skins des Jeunesses Identitaires.
- Les CRS anti-émeute dans un jardin public où jouaient des enfants.
- Des RG avec leurs bons appareils photos près à ficher des lycéens.
- Et un groupe de Solidarité & Progrés dont les tracteurs ont giclé plus rapidement que le temps d’exposition nécessaire de mon appareil photo.
Mais aussi :
- quelques profs et des personnes soucieuses, spontanément venues rejoindre le cortège,
- un peu de FCPE, de Verts, de LCR, des sympathisants CNT et FA/UGAL.
L’assemblée générale qui a suivie à la Bourse du Travail était très typique. Des gens (style UNEF) sans aucune notion de démocratie qui veulent imposer un collectif. Un prof et d’autres camarades ayant déjà l’expérience d’autres luttes qui interviennent pour expliquer que la base s’exprimant dans les AG de lycée est la seule à pouvoir créer une coordination. Rien n’y fait.
A une cinquantaine (au début), l’AG prépara une manifestation samedi à 14H place Bellecour - provisoire.
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En fait, ce ne sera ni une manifestation, ni un rassemblement mais une Assemblée Générale.
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Demain soir, c’est les vacances ...
Le mardi 15 février, les profs s’y mettent mais seulement à Paris. Zone de vacances oblige. C’est aussi le début de l’examination du projet de loi par l’assemblée.
Le 9 mars, les enseignants/chercheurs prévoient peut-être un truc.
Au 20h, la propagande se déchaine. En effet, le pouvoir n’aime pas voir les adolescents dans la rue.
