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La gestion des questions liées à l’eau par les institutions
internationales est inscrite dans une seule logique : aux problèmes de
sécheresse, les multinationales répondent grands barrages, irrigation,
privatisation de l’eau pour les habitants comme pour les paysans,
Organismes Génétiquement Modifiés pour prétendument résister à la
sécheresse, commerce international, interventions de la Banque Mondiale
et autres ajustement structurels imposés par le FMI.
Jamais les solutions incontournables ne sont abordées : la
relocalisation des échanges, le réapprentissage des savoirs locaux, la
valorisation des ressources locales naturelles tant matérielles que
génétiques, la remise en cause des modèles de production très gros
consommateurs d’eau ne sont pas proposées par les institutions.
Le Contre-sommet met au centre de ses travaux ces réponses.
L’établissement des liens entre les différentes participants présents
(syndicats de salariés, de paysans, associations environnementales, ou
sociales) permet de mettre en évidence l’impasse que constitue la
globalisation des échanges.
La privatisation de l’eau (sujet très présent en Turquie) de la planète
est une confiscation du bien public au profit des seules
multinationales.
La Souveraineté Alimentaire , c'est-à-dire le droit des peuples à
décider de leur production alimentaire est un élément clé pour aborder
la question de l’eau.
L’accès à l’eau potable pour les populations qui n’en bénéficient pas
encore, l’économie de l’eau à des fins agricoles en améliorant les
systèmes de production pour préserver les ressources, la fin des
concentrations de terres et de moyens industriels représentent autant
de moyens pour résoudre ce qui va probablement devenir, en cas
d’inactions ou de solutions inappropriées, le point de cristallisation
de conflits dans les décennies qui viennent à l’échelle planétaire.