Lu sur
le site de Thierry Lodé :
"Décidemment, les canards abusent. Alors que la plupart des oiseaux ne possèdent pas d’organes sexuels, l’érismature ornée est un canard qui dispose d’un phallus de plus de 40cm. Quant au nez surdimensionné du nasique ou aux rayures du tigre, il faut bien que cela serve à quelque chose !
Les façons de l’évolution se sont développées à travers un érotisme sauvage, depuis les toutes premières bulles libertines jusqu’au parfum des visons et au chant des baleines.
Or, une invraisemblable lacune parcourt la théorie évolutive : le sexe a été oublié. En fait, le Darwin actuel a été réinventé par le Néodarwinisme. Ainsi se sont affirmées et la génétique et la primauté des plus forts.
Mais savez-vous que les biologistes n’avaient pas vu un éléphant ? Et si l’évolution n’était pas la course des meilleurs ? Si les gènes n’expliquaient pas tout le périple des corps ? Si les animaux et les humains avaient partagé leurs stratégies d’amour ? En introduisant la sexualité au cœur des interactions évolutives, il est possible de dévoiler que, si le sexe ne sert à rien, c’est qu’il est le sujet d’une autre histoire.Plus même, car la leçon des siphonophores montre que l’évolution des organes s’est édifiée comme un emboîtement de poupées russes
Saisissant avec truculence la vie intime des espèces, ce livre revisite la contribution scientifique des différents protagonistes du néodarwinisme jusqu’aux travaux scientifiques les plus récents.
Alors, la biodiversité se découvre amoureuse.