Lu sur Rapaces : "Désormais en pourrissement avancé, La bourgeoisie internationale n’a aucun réel programme. Elle navigue à vue dans un océan de mensonge, de privation et de misère et tire sur tout ce qui bouge à mesure que les immenses vagues de la contestation des peuples grossissent. Il faut bien comprendre que cette classe suicidaire est face à un choix tronqué : soit sombrer, soit détruire l’humanité. Et tous les signes de sa politique attestent maintenant que la traque à la vie est en marche. Après un siècle où la domination a frôlé la mise à mort brutale de l’espèce humaine, elle opte, non sans avoir complètement écarté ce premier risque, pour une lente agonie de tous. Tout ce qui a constitué un progrès depuis 500.000 générations est en passe d’être éradiqué. Vienne le règne absolu de la marchandise dont le royaume s’étendra bientôt au plus profond de l’intimité de chacun et dans les paysages détraqués et stériles de l’harmonie naturelle à jamais abîmée. Et cette colonisation violente prend les formes les plus vulgaires de toutes les horreurs connue dans l’Histoire : la décadence impérialiste génère les réminiscences accélérées des plus anciennes formes de barbarie, tandis que poursuivant la route qui la mena à Hiroshima et à Auschwitz, la science aliénée aux intérêts marchands prépare l’apocalypse dans des laboratoires où les ordres sont dictés par de sinistres financiers. Le 11 septembre 2001 a sonné officiellement le début de la chasse aux peuples, laquelle ne connaît par définition aucune limite. Voici donc venue l’ère du combat final entre la furie mortifère d’un capitalisme en phase terminale et l’humain. C’est l’organisation mondiale du carnage.
à 11:08