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lu sur cuverville : " QUATRE mois de prison pour jet d’œuf frais. Soit le juge est très sévère (et il est très sévère), soit nous vivons dans un pays appliquant la tolérance moins que zéro (et nous vivons dans ce pays). Autre possibilité : ce juge porte une affection sans borne aux gallinacés.
Les parenthèses faussent le jeu, le JAP (Juge d’Application des Peines) de Toulon a souvent été à la source des mouvements de blocage survenus au Centre Pénitentiaire de La Farlède. Il est connu pour être d’une extrême sévérité quand il s’agit d’accorder des permissions de sortie ou des libertés conditionnelles aux détenus. Il doit être très bien noté. Son avenir est certainement radieux. Rappelons quand même que ces deux ressources permettent une meilleure réinsertion des futurs sortants, elles ne sont pas là pour rendre agréable la détention ou pour encourager les condamnés à voir des filles tarifées. Précisons que le JAP n’est pas responsable de la condamnation, mais qu’il peut l’aménager.
Un homme est en prison pour pas grand chose et ce n’est pas comique. Les faits que la Justice lui reproche remontent à mars 2003. Un oeuf frais balancé par un manifestant (contre la guerre en Irak) a sali la vitrine d’un MacDo (plus de précisions sur le site de la LDH Toulon). Le journal Nice Matin relevait assez justement que le jugement était disproportionné par rapport aux faits reprochés, le qualifiant de « suites judiciaires hors normes ». Nous conseillons aux entarteurs (gloup ! Gloup !) de ne pas s’égarer dans le coin, ils risquent 10 ans. Le dangereux lanceur d’œuf frais est un pur. Arguant de la symbolique politique de son geste, il a refusé la sentence des TIG (Travaux d’Intérêt Général). Le JAP n’a pas hésité et l’a envoyé au Centre Pénitentiaire de Toulon-La Farlède pour quatre mois.
Un nouveau nom figure ainsi sur le grand fichier des ADN, un dangereux individu a été mis hors d’état de nuire, les Français peuvent continuer à dormir.
C’est en prison que Yann. D. a appris la grâce de Guy Drut, il pourra dire dans quelques jours ce qu’il en a pensé. Il termine sa peine début juillet et ne profitera donc pas des grâces présidentielles du 14.