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L’imposture zapatiste au Chiapas
L’imposture zapatiste au Chiapas
Alors que toutes les organisations du mouvement social de France célèbrent la révolte au Chiapas commencée en 1994, il semble indispensable d'analyser cette contestation folklorique et inoffensive.

 

Lu sur le blog de zones subversives : "La révolte au Chiapas de 1994 s’apparente toujours à un phénomène de mode. Avec la commémoration des 20 ans de ce mouvement, il devient une banale marchandise militante et touristique qui complète une panoplie folklorique du ridicule gauchiste. Les pitreries du sous-commandant Marcos ont même ouvert le cycle altermondialiste et de sa confusion politique. Les textes en lien en bas de cet article, souvent de sources "libertaires", proposent une description particulièrement enthousiaste de cette contestation exotique. Pourtant, dès 1996, une brochure critique cette mode altermondialiste du Chiapas. Ses auteurs semblent proches d’un marxisme critique qui attaque toutes les formes de bureaucratie et de marchandise.

Lire la suite ici

Ecrit par libertad, à 10:22 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  kuriakin75
12-03-14
à 22:24

Mais où veut-il en venir ?

Si je trouve positif et nécessaire qu'on ne craigne pas d'interroger une certaine forme de confort bien-pensant militant, entre paresse et myopie, qui peut se complaire dans un folklorisme exotique de la "lutte-d'ailleurs-qui-est-si-belle, d'autant plus belle qu'elle est lointaine", héritier d'un guevarisme mal digéré et d'une quête essoufflée et désespérée du "bon sauvage", je reste dubitatif au sujet de ce texte péremptoire, qui empile préjugés, à-peu-près et contre-vérités. Où veut-il en venir ?

Que l'anniversaire d'une insurrection paysanne tourne en France en une sorte de messe du souvenir laïque, qu'un séjour dans un village zapatiste soit vécu comme un pélerinage en Terre sainte, que le moindre poème ou conte, pas toujours très inspiré, du sous-commandant Marcos soit considéré comme parole d'évangile et chef d'œuvre de l'artisanat local, cela peut gêner, oui. Je comprends que cela puisse même agacer certains. Mais là n'est pas la question. D'autant plus que les camarades mexicains n'y sont absolument pour rien et que, justement, leur lutte est un effort constant pour éviter ces dérives de personnalisation de l'autorité et cette idéalisation. Ce qui n'est pas facile.

Paradoxalement, plus je lis ce texte ambigu et souvent contradictoire, partagé entre nostalgie de la bonne vieille lutte armée castro-guevariste et espérance en une révolution spontanée du peuple ouvrier, plus j'adhère au mouvement qu'il veut dénoncer et moins sa grille de lecture me convainc. Par ailleurs, s'appuyer, vingt ans plus tard, sur un livre datant de deux ans seulement après le soulèvement de janvier 1994 sans prendre en compte l'évolution de la situation et le présent de l'organisation communautaire au Chiapas, que les articles et les livres qu'il feint d'ignorer tentent d'apprivoiser, est-ce bien sérieux ?

Je préfère laisser les camarades qui sont en plus étroite liaison avec le Mexique que moi répondre, s'ils le veulent, point par point à ce texte "L'imposture zapatiste". Je n'ai pas trop envie de polémiquer longuement sur ce thème (d'ailleurs, je suis en train de le faire déjà un peu trop à mon goût).

Les zapatistes ne sont pas des hommes et des femmes parfaits, ils ne le croient pas et n'espèrent même pas le devenir un jour, je pense. Ils ne nous font pas la leçon, ils ne nous appellent même pas à l'aide, ils vivent et avancent comme ils peuvent et tracent leur chemin, en évitant de déraper et de tomber dans les pièges. Avec, autour d'eux, une menace permanente brutale (armée nationale et paramilitaires), organisée et bien armée. Ils ne construisent pas tranquillement leur société autogérée au milieu du plateau de Millevaches, il ne faut pas l'oublier quand même.

Bon, c'est pas le tout, mais je dois aller allumer un cierge rouge et noir devant la photo de saint Marcos en émiettant quelques tortillas sur son autel tricoté en laine de passe-montagne. Hasta la victoria siempre.
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