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le Monde : "L'affaire de la chambre du Sofitel démontre que les éditoriaux à tour de bras ne permettent pas d'approcher de la vérité, pas plus que les sermons ne prédisent l'avenir. Pour parler de la vie politique, les médias français alignent traditionnellement une cohorte d'éditorialistes, rebaptisés depuis peu "commentateurs", là où les Anglo-Saxons, avec tous leurs défauts, préfèrent lancer leurs enquêteurs pour livrer au public le maximum de révélations. Or de la soif de vérité factuelle les démocraties ne se portent jamais mal.
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à 12:15