L’erreur. L’ennemi est à l’intérieur
Lu sur
CQFD : "Vaste programme ! Le 4 avril, le juge Thierry Fragnoli a été, à sa demande, dessaisi de « l’affaire Tarnac », au prétexte de
« ramener de la sérénité dans ce dossier ».
Non pas parce que, visiblement, l’instruction cède le délire tragique
au ridicule : bidouillages des enquêteurs, exagération des faits,
absence de preuves, manipulations malodorantes entre services de police,
surenchères narcissiques d’hommes d’État et de fonctionnaires désireux
de gagner des points de carrière… Mais parce que le juge anti-terroriste
n’en pouvait plus, selon ses dires, de ces
« campagnes de presse relayant des attaques personnelles ».
Le pôvre ! En général, ce sont plutôt ceux qui ont eu le malheur de
tomber entre les mains des services de l’État qui subissent ce
harassement fait de caricatures, de calomnies et d’amalgames, sans que
les magistrats n’y trouvent à redire – puisqu’ils y contribuent souvent
eux-mêmes par quelque fuite opportune à l’intention des médias amis,
afin de magnifier leur œuvre de protection de la population.
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