Elles étaient 3 115 à avoir été présélectionnées, l’an dernier, par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (l’Andra) pour la qualité de leur sol. En quête d’une commune pour enterrer des déchets radioactifs de faible activité à vie longue, l’Andra s’était basée sur des données collectées par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) pour trouver en France le site où la couche d’argile en faible profondeur (de 15 à 200 mètres) serait la plus apte à «confiner» ces rebuts de l’industrie nucléaire. Sur les 3 115 communes, 42 s’étaient porté candidates fin 2008. Six mois plus tard, après 9 désistements et une étude approfondie des 33 dossiers restants (la qualité du sous-sol, l’environnement et le soutien des élus locaux), le gouvernement a fini par sélectionner deux communes de l’Aube dont les noms ont été révélés hier par l’Andra : Auxon (1 000 habitants) et Pars-lès-Chavanges (70 âmes).