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L'En Dehors


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L’Assédic le déclare apatride et refuse de l’inscrire sur la liste des chômeurs

lu sur ac- : " Philippe nous écrit : « J’ai 43 ans, je suis français né en France d’ une mère française et d’un père italien nés tous les deux en Tunisie et je viens d’être licencié économique depuis un mois. Mon patron a versé mon préavis aux Assédic, alors, je me suis présenté immédiatement chez eux pour m’inscrire. »

Et là, la galère commence. L’Assédic refuse de considérer que sa carte d’identité française « valable » jusqu’en 1993, est un justificatif suffisant. Pas plus que le livret de famille, pas plus que son passeport français (périmé lui aussi), pas plus que son extrait d’acte de naissance, pas plus que sa carte électorale.

Philippe doit demander une nouvelle carte d’identité.

Mais la mairie puis la préfecture le somment d’effectuer des recherches sur ses ascendants pour prouver sa nationalité française !

« Ça fait un choc quand les institutions vous annoncent qu’elles ont un doute sur votre nationalité, écrit Philippe. D’ailleurs, peu importe ma nationalité, on n’est pas sous le régime de Vichy mais j’ai comme l’impression d’un bon en arrière de 60 ans. »

Sa conjointe depuis 11 ans, et mère de sa fille, lui a même proposé de l’épouser pour le réintégrer dans sa nationalité perdue.

Ça fait un mois que Philippe se débat avec le « puzzle de son arbre généalogique » et que l’Assédic refuse de l’inscrire.

« J’ai été licencié économique après 7 ans de beaux et loyaux services dans la même société et aujourd’hui je suis apatride, sans emploi, même pas chômeur et ballotté entre les différentes institutions. »

L’exigence de la production de la carte nationale d’identité pour avoir le droit de s’inscrire au chômage est récente. Vise-t-elle « à retarder au plus tard ou jamais l’inscription à l’ANPE des futurs chômeurs ou ex-chômeurs » comme le soupçonne Philippe ? Dans son cas, c’est flagrant.

Car, même s’il n’était pas Français, où serait le problème ?

Philippe remplit toutes les conditions pour être indemnisé !

En matière de malveillance, l’imagination de certains de nos congénères est sans limites.

Ecrit par patrick83, à 09:33 dans la rubrique "Social".



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