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Rue 89 : "Le mouvement altermondialiste est en phase de subir une mutation, encore trop peu perceptible, ayant une probabilité d’engendrer en son sein une forte démarcation entre deux espaces de vie et de revendications qui se voudront inconciliables. Une division politico-sociale qui se dessine au sein de la multitude anti-libérale partage « altermondialistes des villes » et « altermondialistes des champs ».
Les troupes hétérogènes du « mouvement citoyen mondial » (sorte de nouvelle Internationale), qui semblent rechercher un second souffle militant après l’emballement populaire et médiatique des années 90, s’accordent dans leur ensemble sur quelques points généraux comme – rapidement - condamner l’économie libérale, les atteintes écologiques, les multiples inégalités et la pauvreté que subit une large part de la population mondiale, continuant en cela les luttes sociales classiques des époques précédentes.
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