Lu sur
Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur : "45 délégués, représentant 56 fédérations et 46 sections ou groupes non
fédérés, se réunissent à Londres du 14 au 20 juillet 1881. Si le but
premier du congrès visait à la reconstitution de l’AIT ; les compagnons
présents, dont un bon contingent de français finissent par créditer le
principe de la propagande par le fait, l’illégalité étant - selon eux -
“la seule voie menant à la Révolution”. Le texte que reproduit
Le Révolté,
en date du 23 juillet, inaugure pour Jean Maitron - qui affirme
faussement la présence d’Emile Pouget à Londres - l’ère des attentats
anarchistes en France. Même s’il ne mentionne pas la jouissance
immédiate et individuelle des biens dérobés, il constitue aussi une base
théorique pour les adeptes de la pince monseigneur. Nombres de
brochures et revues donnent alors les recettes explosives de la marmite à
renversement ; des pistolets, des poignards et autres outils de
propagande sont offerts dans des tombolas anarchistes ; on chante encore
le père Lapurge de Constant Marie ou encore la Dynamite de Martenot
[1].
Mais il faut réellement attendre une dizaine d’années pour que le son
de l’explosion se fasse réellement entendre dans l’hexagone.
Lire la suite
ici
à 22:31