Lu sur Discordia : "Dans la nuit du 21 avril 2016, toutes les vitres de La Discordia ont
été détruites à coup de marteau. Un tag a été posé à côté :
« raciste ».
C’est la troisième fois que nos locaux reçoivent ce genre de visites nocturnes :
– Communiqué de La Discordia suite à quelques dégradations
– Gribouillis gribouillas : Bis repetita placent
Cette fois ci encore, il s’agit de s’en prendre à La Discordia pour
avoir vocalisé publiquement un refus révolutionnaire non-négociable des
rackets politiques
religieux comme
racialistes
sur l’extrême gauche depuis les attentats de 2015 à Paris. Il s’agit
d’interdire une parole, de s’arroger le pouvoir de décider qui peut
parler et ce qui doit être dit. Globalement, il s’agit de jeux de
pouvoirs mafieux pour imposer une hégémonie politique sur une mouvance
déliquescente avec les armes toujours morales de la culpabilité et du
ressentiment. Et si jusque-là, tout le monde avait déjà plus ou moins
exprimé son soutien suite aux deux « attaques » précédentes, mais de
façon plus ou moins informelle, c’est à la solidarité que nous appelons
aujourd’hui.
Une solidarité publique et visible, dans laquelle
chacun pourra mettre de ce qu’il est, plutôt que de se ranger derrière
un même son de cloche, comme nos ennemis du jour. Nous n’appelons donc
personne à se ranger derrière La Discordia ou ses perspectives
anarchistes particulières, mais plutôt à élargir la question, à
signifier que ce refus n’appartient pas qu’à quelques uns, mais à tous
les révolutionnaires, qu’il est constitutif de toute pensée
émancipatrice.
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à 14:10