Lu sur
Le Monde diplomatique : "Le coup de théâtre parlementaire qui a empêché, le 13 mai, le vote de la loi OGM résulte du heurt entre deux visions antinomiques de l’agriculture et des territoires.
Celle qui a prévalu dans ce vote-surprise relève de la défense de la diversité des pratiques agricoles et de la souveraineté alimentaire. Des options portées par le protocole de Carthagène sur la biosécurité, en cours de discussion à Bonn (Allemagne) sous l’égide des Nations unies. Ce protocole donne aux Etats qui l’ont ratifié la possibilité de refuser l’importation d’organismes vivants génétiquement modifiés. Les négociations doivent définir, au plus tard en mai 2008, le futur régime de responsabilité auquel seront soumis les producteurs de semences transgéniques. En faisant jouer la clause de sauvegarde, issue de ce protocole, pour suspendre l’autorisation du maïs transgénique MON 810, La France a pris acte en janvier dernier de ces nouvelles possibilités juridiques.
Lire la suite
ici