Il faut soit disant restreindre sur tous les budgets, surtout sociaux pour atteindre le sacro-saint déficit de 3% mais il n'y a aucun problème pour renflouer la banque Dexia, en faillite depuis 2008 pour avoir trop joué au casino de la finance.
Le ministre des finances, vient d'annoncer que la France allait recapitaliser Dexia, aux côté de la Belgique, coût de l'opération 5,5 milliards d’euros, dont 2,58 milliards d’euros pour la France. Où va-t-on trouver l'argent ? Le ministre n'en sait encore rien, mais ce cher ami des banquiers trouvera bien, quelques coupes de plus dans le budget ou un peu plus de TVA, pourquoi pas ! Tout est bon pour l'oligarchie prédatrice qui socialise ses pertes et ses conneries en plumant la volaille populaire.
En octobre 2008, l'Etat avait déjà versé 3 milliards d'euros dans ce puits sans fond.
En 2010, avec la prévision d'un éventuel déficit de 20 milliards d'euros pour les caisses de retraites à l'horizon 2020, Bruxelles avait exigé le passage de 60 à 65 ans pour le départ en retraite de millions de salariés.
Aujourd'hui, on va trouver au bas mot entre 10 et 15 milliards d'euros pour la faillite de Dexia, sans que la commission européenne ou nos chers socialistes de la banque y trouvent à redire.
Pendant ce temps le responsable de la débâcle coule des jours heureux : la retraite chapeau de 700 000 euros versée à Pierre Richard, ancien président de Dexia, lui permet de vivre largement!
Libertad
Source :
Dexia : un puits sans fond (Médiapart)