Lu sur
Contributions des inventeurs d'incroyance :
«Nous
sommes la proie de gestionnaires de faillite, avides d’engranger des
derniers profits à court terme en surexploitant des citoyens, invités à
combler, au prix d’une vie de plus en plus précaire, le gouffre sans
fond du déficit creusé par les malversations bancaires.» Raoul Vaneigem, L’État n’est plus rien, soyons tout, 2010.
L’escroquerie du temps décompté se précipite, l’espace se
restreint aux marchandages et aux spéculations, notre survie s’amenuise
dans la restriction. Crever d’une lente agonie ou s’insurger sans savoir
où l’on va, il semble qu’il n’y aurait plus d’autre choix.
Si le temps n’est que le déroulement d’un film dont la
réalisation serait programmée par le scénario d’une catastrophe
annoncée, tout libre choix ne serait qu’illusion. Si le temps coule
librement, dérivant au gré des situations, où chaque moment contient
toutes les éventualités concevables de choix, alors il peut y avoir un
nombre infini de mondes réalisables.
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